Pendant le weekend

Élements

Des milliers de personnes, réunies en un même lieu, une sorte de communion, une sorte d’ascèse, et aussi des animations, des spectacles, des fanfares et des anges… La fête de ce week end était le prétexte à un travail

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que je n’avais jamais entrepris : il s’est agi de faire venir quelques personnes afin qu’elles auscultent, observent et scrutent, diagnostiquent et préconisent les conditions dans lesquelles un tel événement pourrait être reproductible. Je n’aime guère les injonctions : « faire venir » quelqu’un, pour moi, c’est aussi illusoire que de « faire parler » quelqu’un. Je ne vois pas en quoi on peut obliger : de fait, si les invitations furent bien lancées, en bonne et due forme, seulement la moitié des invités s’est présentée. Pour ma part, c’est égal : je pense que la qualité vaut, et de très, très, très loin, la quantité.

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Mais des questions se posent évidemment alors sur ma pratique : est-ce moi, dans mes façons de proposer la venue qui induisit qu’on puisse refuser de venir ou simplement ne pas se déplacer ? Ou à présent de répondre (car il faut bien interroger, capter, induire et proposer, interpréter et capitaliser, au fond, le travail du week end : le travail, c’est ça, on fait, on capitalise, on restitue) retranscrire, analyser et comprendre : synthétiser donc.

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« On y travaille », le nom d’une rubrique du site du MOTif pourrait aussi bien être l’exergue de cet article de méthode : ainsi que pour les entretiens que , très bientôt, nous allons mener autour de la FNAC (elle est à vendre, paraît-il… on se désengage, une librairie, des disques, du gros noir ou blanc, des appareils électroniques : on s’agite financièrement…) , la réflexion et l’auto-analyse prennent un tour assez bizarre.

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Le travail de cabinet (on est devant ses bandes magnétiques ou ses fichiers mp3 et on les regarde, on les soupèse, on en fait quoi ?) : on attend, on adopte une attitude réflexive et on considère les faits sociaux comme des choses, on réfléchit encore (et pendant ce temps-là, l’eau sous les ponts, les nuages au ciel, le vent dans les draps, et le quotidien, la confiance et les sourires des enfants, les rires et les mains qui se cherchent, Paris au loin…).

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