Pendant le weekend

Dix huit/neuf quinze

 

(c’est le turbin, le taff, le chagrin, le boulot, la misère, la pantoufle, la torture, la perruque, le charbon, enfin tout ça qui prend la tête) je regardais en y allant cette tête d’hominidé assez abrutie, enfin dans le regard qui cherche quoi, je te le demande : à quoi tu penses ?

homme 2

regard caméra à lak, pour dire quelque chose de certainement tellement intéressant, cette barbe contemporaine à vomir, les muscles du même tonneau (j’ai taillé quand même) je me disais il ne lui manque qu’un tatouage et puis non (j’ai brouillé quand même)

homme 3

le voyageur métropoïde est joueur : il lui a collé un style de clopo marie-jeanne on peut penser (il a toujours son air) et sur le biceps ce dessin – moi ça me fait souvenir de trucs du siècle dernier, et je n’y trouve aucune raison d’être fier ou ce type de sentiment -, je me disais donc « voilà un type à l’air masculin », tu comprends dans les couloirs sur les quais on attend ou on marche mais il faut quand même bien qu’on regarde (ce n’est pas la moindre des ignominies de ce syndicat – c’est plus une régie, je retarde des fois- que de forcer l’injonction ou alors tu regardes tes pieds pour courber l’échine-on a le choix hein) et voilà que je croise celle-ci (peut-être au retour ?)

 

homme 1

tu cibles le sourire ? Les gonzesses (même alors ou maintenant ou alors avec la peau cuivrée), c’est censé être doux, accort, poli et gai (et à la maison-naaann ça c’est moi qui en rajoute). Moi, ce que j’aime, c’est les deux dames, là, en bas, discutent comme si de rien n’était. Je cible aussi le fait que la tête que ces fantômes ôtent (quelle intelligence dans le concept publicitaire, pas vrai ?) est la même (bon ici, ils lui ont rajouté des cheveux (les gonzesses, ça en a plus jte ferais dire); là-bas une grosse barbe) mais donc: les deux descendent du même si tu veux savoir (c’est pour Halloween, tu comprends)

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