Pendant le weekend

Deux deux un six

 

(malokrâne, plein le dos, ras le cake) (les nouvelles des merveilles du monde – par exemple l’un d’elles : la mairie jt’en parle même pas : rien, de chez rien à la puissance rien (FO); les édiles ça sert à quoi ? je m’en vais m’en plaindre à mon député tiens, c’est une idée) taleur sur la rue de Rome, devant l’arrêt du 80, une petite gonzesse de 87 piges s’est ramassée dans le caniveau, elle a pas réussi à atteindre la poubelle pour s’y appuyer et monter sur le trottoir – on l’a aidée à se relever, elle gisait presque sous l’autobus -peur bleue – puis on l’a conduite chez ce fabricant de vêtements chauds où elle devait acheter des chaussons à sa vieille soeur (quatre vingt dix sept aux pelotes) qui ne marche plus. En nous serrant la main (j’étais avec mon pote libraire) elle nous a fait comme ça : « moi j’y crois, Dieu vous le rendra » (on l’aurait bien embrassée, mais enfin on ne se connaissait pas si bien) (elle crèche à Pont de Levallois si tu veux savoir)

Sur la rue de Rome il pleuvait.

Hier j’ai passé la journée en résidence avec le dirlo de l’ERPD puis avec « Le logeur des Aigrain » et sa femme, personnes charmantes, agréables et ouvertes, faisant un travail magnifique, balade le long de la Seine sous la flotte merci bien (il ne pleuvait pas tant que ça) (je fais un billet demain) (y’a la maison(s)témoin aussi, mais bon on verra aussi) (L’Employée aux écritures y fait vivre la chambre d’amis tout en menant le récit par personnage mâle -jumeau qui plus est (j’adore)- interposé)

(à l’image le type dort du sommeil du juste (il est neuf heures douze), on en croirait ses poings fermés -au vrai on voit bien qu’il n’en est rien – mais dès que le train s’arrêtera à bleau il se lèvera et marchera)

 

dorrmir dans le train

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1 Comment

    Quelle émotion, avec toutes ces vieilles dames autour de vous ! Et merci pour la visite à la chambre d’amis (qui se peuple un peu finalement).