Pendant le weekend

Cent vingt sept

(on retiendra qu’hier, le type des pianos de la rue m’a appelé pour me dire que , finalement, la mécanique  de celui qui a essuyé l’incendie ne l’intéressait plus : j’ai dit tant pis) (sauver quelque chose encore, attendre encore, faire des mails au journal de socialisation mis en place par une des merveilles du monde – c’est de la communication, on a droit à « cher locataire, découvrez maintenant votre journal d’information du mois de mai » (on a droit à du retard, une enquête de satisfaction -j’adore ça- de la pommade, et de l’injonction  – c’est de la communication : j’ai envoyé un mail à l’adresse de contact – et aussi à un engagement de service qualibail : la situation vécue depuis huit mois donne une vision mitigée de ce « journal » – en réalité, c’est juste complètement abject) j’ai marché pour oublier

palais royal de belleville

ici une des cours de la rue, qui donne sur le palais royal de Belleville, là une fresque appropriée

fresque mengelé

sur un mur de la  rue Melingue je crois,  je suis allé à Bercy boire un café (terrasse soleil, 2,20 euros pièce) avec mon frère (lequel a commis la réalisation d’un magnifique quarante huit minutes pour Arte ayant pour objet une représentation à la Sainte-Chapelle du « Stabat Mater » de Pergolèse), j’ai marché dans les rues mais pris le métro, on fatigue de temps à autre

dorrmir dans le métro 2

(le ramadan se termine, ça va aller mieux sans doute), j’ai acheté 3 euros un exemplaire du « Veracruz » d’Olivier Rolin (chez Verdier), aujourd’hui sort chez L’aiR Nu « Une ville au loin »

carte de visite l'aiR NU

téléchargeable gratuitement sur le site (c’est juste une merveille : on tente d’en faire un livre d’artiste papier), j’ai appris que TV5Monde soutenait notre campagne de financement (au même titre que trois ou quatre autres projets) j’ai trouvé ça extra (dans un premier temps, moins, mais ensuite plus et puis finalement moins), j’ai relu l’AO, j’ai tenté de réunir les papiers nécessaires, j’ai laissé choir trois ou quatre gouttes de larmes, le soleil était là, sept sept seize une date dont on se souviendra

 

 

 

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