Pendant le weekend

Trois quatre deux cent soixante quatorze quinze

 

 

je suis parti bosser, mais sur nation-étoile par barbès pas de rame (reprise à midi trente semble-t-il ce jour (dimanche) : incroyable comme cette régie communique sur le sujet, un incident c’est tout ce à quoi on a droit, écoeurant : un wagon a déraillé, un rail a pété je crois…) (enfin y’a pas mort d’homme – ni de femme, c’est déjà ça) en tout cas il y avait dans la rame vers la porte de la Villette ce type-là

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il s’est échappé il portait sur le visage son écharpe orange, laquelle reproduisait à hauteur de sa bouche une croix noire, c’était photogénique -mais ce genre de cliché, il faut s’en méfier – lorsque je vais au travail, je pense à autre chose que cette méfiance, voilà pourquoi il s’est tiré, on arrivait à la porte et la descente -comme on sait -s’effectue à gauche dans le sens de la marche, donc j’ai décidé (le type ne connaissait pas la particularité de cet arrêt) de prendre la photo à l’aveugle, peu importe le cadre après tout, le type se retourne, le train s’arrête, j’appuie, je m’en vais

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manque de chance, ou affectation de l’opérateur, ou encore communication non verbale ? en tout cas plus d’écharpe…

Un peu plus tard, sur Lilas-Châtelet, une femme très avinée s’en prenait à un type (devait être sikh, turban, barbe, tranquille et doux) l’invectivant, le traitant de tous les noms, on a du se mettre à quatre pour la faire sortir du wagon (elle se vantait de voter extrême droite : elle a pris une bonne pêche dans la figure) : la vie en ville ?…

Au ciné « Ma’Rosa » (Brillante Mendoza, 2016) caméra à l’épaule tout au long – fatigant – urbanisme et police à Manille

 

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