Pendant le weekend

Douze dix cinq cent quatre vingt onze

 

on continue sur la même lancée (fermer la boite, rouvrir en autoentrepreneur, faire les papiers les dizaines de formulaires et dlachiotte etc…) (fermer le compte en banque, signer l’avenant, signaler à l’union de recouvrement les changements, payer les frais, les annonces légales, rédiger les procès-verbaux, les photocopier et les déposer au greffe, et signaler ici ailleurs et encore ailleurs) (passionnant) (on peut encore faire mieux dans le registre : rédiger le nouveau questionnaire, puis ôter les coquilles, reformater le fichier – de neuf mille réduire à trois mille, exercer les contrôles, consolider, revoir, traduire et essayer de comprendre, renouveler les contrôles, voir où ça coince, quand pourquoi, chercher et continuer encore – gagner sa vie) puis aller déjeuner avec les amis

(pizza pif : merci de l’invitation) discuter, voir les nouvelles images lesquelles où comment, la fatigue des ans aussi, revenir

il faisait un peu meilleur

le monde, les gens changer repartir lire une nouvelle du nouveau prix Nobel (d’accord huit cent mille dollars, je crois, mais est-ce bien important ?) les fenêtres du métro

je crois que c’est l’hôpital

se dépêcher de prendre du vert, il va s’en aller

lire, essayer de comprendre, lire encore et ne pas écrire (cette nuit, lever à 4 et demi, et puis sur la lancée…)

s’en aller ? oui, mais où et qu’est-ce que ça changerait ? Cette fatigue…

au ciné « L’atelier » (Laurent Cantet, 2017) autant la sexualité tenait une place essentielle et prépondérante dans « 120 battements par minute » (Robin Campillo, 2017 -coscénariste ici)) autant ici reste-t-elle au bord de la route… Bizarre mais encore assez bien (la qualité française et ses seconds rôles était plus visible dans « Le sens de la fête » (Eric Toledano et Olivier Nakache, 2017) : ici aussi, on trouve ces tropismes black blanc beure mais une très importante mise en perspective des attentats du Bataclan dont il faut parler) (le décor est un atelier d’écriture de roman policier qui débouchera(it) sur une publication) (Marina Foïs sensible)

 

 

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3 Comments

    je devais aller voir l’atelier hier… pas eu envie de sortir, vous me consolez un peu de ma lâcheté
    Et tous mes voeux pour les tribulations en cours

  • Ne pas confondre Cantet et Cantat, même si le premier tourne plutôt en rond (l’autre a fini).

  • @brigetoun : il vaut toujours mieux aller voir les films pour se faire une idée… Merci du passage
    @Dominique Hasselmann : on a malheureusement vu le visage du second en première page d’un hebdomadaire (on a entendu un type traiter ce dispositif de « putassier » quand même), vantant sa qualité(?) de chanteur(?) (on peut aussi se faire une idée de ce que peuvent ressentir certain-e-s (moi, par exemple) en lisant ici.