Pendant le weekend

18 janvier 690

 

(en tout cas, il faut faire le ménage, les courses, la cuisine) (et régler factures impôts charges) (je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant : un point au coeur qui s’amplifie un peu, il y a là comme une espèce de diffusion de quelque liquide, ou humeur, qui irradie dirait-on, juste entre les deux seins, un peu déplacé sur ma gauche, quelque chose de lourd et de définitif, un soleil qui s’épanche) (il est à peu près certain que c’est par le coeur que je partirai) (où tu iras j’irai disait la chanson) tant que je peux marcher, découvert cette officine sur le faubourg

immédiatement voisine de celle-ci (que j’envoie illico au notulographe)

(qui fait penser à cette chanson (assez idiote) d’Alain Chamfort – l’assez mal nommé, je crois bien que c’est un nom d’emprunt il me semble) puis revenant en maugréant du déjeuner avec mon pote de bientôt cinquante ans (tartare frites salade chardonnay) croisé ce petit métier en son vaisseau automoteur

immatriculé en Bulgarie (vu hier, chez le libraire Gibert « Enterrez-moi debout » je me souvenais de ce livre mais d’un autre aussi que j’ai oublié, là – dans la bibliothèque de la maison brûlée) (trouvé les nouvelles de Katherine Mansfield en gros pavé rose) (je maugrée ces temps-ci, je trouve et ce monde et mes proches contemporains de plus en plus lâches et obscènes – en même temps (comme dit le pathétique micron) il parait qu’on abandonne le projet imbécile d’aéroport superlativement inutile aux environs de Nantes – je me souviens aussi des atermoiements du précédent mollasson, en voilà bien un qu’on ne regrette guère) (mon chou sur le grill du conseil supérieur de l’audiovisuel : adieu bois exotiques et voitures de fonction…. dur dur)

au cinéma « Ran » (Akira Kurosawa, 1985) (Lear au soleil levant) une telle merveille…

 

Comment est-ce qu’on commence ?, 18 janvier 2008, 08:30

faire tourner la play list de kms, lire les pages de Proust et ses journées particulières, la lecture comme si on y était, pour oublier : l’argent, le vin, la famille, le crabe, alz le suicide et le travail, le sexe, les fringues, la toilette, la galette, la voiture, la pollution, la guerre, la vie et sa mort, se raser, le déodorant, la serviette, le savon, l’eau, les morceaux de poils, la mousse, la double lame, le blaireau, arriver vers la belle vie, la joie les photos les amis l’amour la gentillesse du sourire de des sourires de

Share

2 Comments

    les nouvelles de Mansfield en gros pavé rose me tenteraient – la chanson de Chamfort un peu idiote oui, mais j’aime le titre

  • Je préférais Emmanuelle Riva… 🙂