Pendant le weekend

4 avril 765

 

on espère que ça grippe; on en est là – pendant ce temps, ce gouvernement appuie les affaires et les affairistes – on lit, on avance on travaille et on soutient – les facs bloquées, les cheminots, les autres – on se demande quand bobonne et son minuscule vont s’envoler vers Hawaï ou je ne sais où pour montrer combien l’état du pays les afflige… en attendant aller travailler quand même

c’est cette fatigue-là et ce sont ces rêves -là (autoportrait dégenré) (voilà deux ans, on avait clos la résidence en si lointain pays de soixante dix-sept – quelle misère)

en dvd pour l’anglais (mais pas une ride) Butch Cassidy et le Kid (Georges Roy Hill, 1969)

et American gangster (Ridley Scott, 2007) (un 4 avril fut abattu Martin  Luther King, alors qu’il soutenait une grève d’éboueurs à Memphis) ici trop de racisme, trop de manichéisme, j’ai arrêté (la direction d’acteurs sans doute – Crowe sue trop, Washington se la pète grâââve)

au ciné Wilde Maus (La souris sauvage, « traduit » par « La tête à l’envers ») c’est le nom d’un manège racheté par le héros (lui-même réalisateur du film (Josef Hader, 2017) autrichien à l’humour assez aigre – le tropisme de la neige pour l’Autriche indique celui de la gastronomie pour la France) (bof)

 

9. chanter, 4 avril 2008, 12:56

j’aimerai bien écrire des paroles type « c’est le silence qui se remarque le plus » mais c’est un peu désespéré aujourd’hui

12. un deuxième pour vous deux, 4 avril 2008, 18:02

« de l’herbe ancienne dans les bacs à fleurs sur les balcons

on doit être hors saison…

ou bien peut-être un jour les gens reviendront… »

parce que nous sommes au monde et que notre condition est d’y appartenir, nous comme ceux qui partirent

 

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2 Comments

    y’a personne dans le métro, la RATP saine et sauve… (qui peut) !

  • la fatigue oui de tant et tant
    (et le plaisir d’écouter ce matin sur FC la parole juste de Taubira)