Pendant le weekend

15 juillet 867 (sur les pas 7bis)

 

 

c’était fatal – mais ça a déjà été fait avec Pékin dont les images ont été illustrer l’un des impératifs d’atelier –  comme quoi l’exercice du suiveur n’est pas dénuée de vices (ni de vertus, certes) – mais enfin ça reste un suiveur : précéder les pas qui vont fait partie, probablement, de cette fonction – je n’en sais guère plus : je m’interroge – bref, j’ai parcouru Nijni-Novgorod (tu n’as donc que ça à faire il semble) (et puis c’est un long week-end, c’est un avantage sur l’administration) (zéro danse ou feu d’artifice) (en parallèle j’ai parcouru Time square) contraste saisissant, oui, j’avais quelques clichés présupposés en tête – mais rien juste quelques réminiscences de Guerre et Paix de ce cher Léon)

(j’ai abouti à une image sans doute réalisée par un drone – surplomb de la ville édifiée là où la Volga est additionnée de l’Oka, centre du continent, ce froid d’hiver, majestueux)

la cathédrale dans les jaunes (saint Alexandre-Nevski – ah Eisenstein…) et le stade de football (aujourd’hui, on ne peut pas moins) (je ne me hasarde pas au pronostic, je vais au cinéma à 16h15 si tu permets) (et eux savaient-ils qu’ils seraient dans ces parages ces jours-ci ? oui, sans doute – avec cette affiche, non probablement)

et la Volga

c’est l’hiver… au printemps peut-être

mais ici certainement à l’automne

(il y fait tous les jours nuit, mais je n’ai pas cherché) seulement cette (encore) carte postale (le voyage ce n’est rien d’autre, à ma table) coucher de soleil sur la ville

droite cadre, la cathédrale, puis dans l’axe de l’astre le pont sur l’Oka et gauche cadre l’église de l’Annociation – on y peut entrer

une espèce d’atelier des icônes (j’ai pensé à celles vues à Salonique – croisées par la grâce et la gentillesse d’une femme y faisant le ménage) et puisqu’on en est au rayon des clichés, cet homme (pourquoi penser au Stalker ? je ne sais) (Andreï Tarkovski, 1979)

en avance, ou peut-être pas – nous verrons…

en dvd Wajib, L’invitation au mariage (Annemarie Jacir, 2017) duo d’acteurs formidable (le père et le fils, Mohammad et Saleh Bakri)

 

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2 Comments

    Eisenstein était un fait un fameux documentariste… 😉

  • un fabuleux documentariste avec ce que le mot fabuleux a de légère torsion je crois
    C’est pas bien, je ne les suis plus qu’à travers vous