Pendant le weekend

23 ami 1079

 

j’ai posé Ana Moura et baissé le son – il est tard ou tôt c’est selon (aujourd’hui, ma fille tape les 26 alors bon anniversaire !!!) – mais hier le boulot, des jeunes gens qui rient, quatrième ou seconde – on peut s’amuser, c’est poilant de faire ce jeu-là – le matin ça a été administration, écriture, factures comptes mails  – on travaille alors, on travaille – l’après midi ça a été travail, terrain, et puis finalement on en est sorti – le joug, pas si lourd, l’empreinte des années et le savoir-faire, le rire de ce professeur de sociologie italien (je lui dis : « en Italie, en ce moment… » (je joins à la parole un geste : main fermée en poing tournant devant mon nez – il rit) « ah non, je viens ici me faire prisonnier ! » il joint ses cinq doigts triste et soudain sérieux – je lui dis non : « pas prisonnier, ici vous demanderez l’asile… » il rit, « non, pas prisonnier, c’est là-bas que nous le sommes… » – il faudrait faire tourner à présent GianMaria Testa – et puis sortie vers le canal, et là sur l’avenue

sur la souche d’un arbre fraîchement coupé (mardi dernier), l’artiste Hélène Picardi a posé une toile, et elle y peint étend pose dépose traduit masque mais prend la forme enfin oeuvre donc – j’ai cherché des traces de l’arbre – on a parlé, je ne la connaissais pas – elle vit en face

il s’agit de cet arbre, au fond de l’image (en son centre)- on s’approche (ces deux images datent de juin 2015)

on le voit de plus près mais pas mieux – on discerne cependant la branche qui va vers l’emprise du Roi Salomon – un de ses bras, une de ses branches – coupée il y a peu – on a parlé avec l’artiste de l’ami correcteur qui artiste tout autant vit aussi par là (ils ne se connaissent pas, mais sont voisins cependant, c’est en ville, oui) et cette souche bientôt disparaîtra, elle aussi, il faut en garder quelque chose

on le voit ici deux ans plus tard, toujours aussi vivant – je n’en connais pas l’essence, majestueuse sans doute, je ne sais s’il était malade – on en saura plus sans doute – on verra – ici en juillet 2018

on en a fini de lui. Ici la main (les mains) d’Hélène Picardi qui indique ses adresses à une (autre) passante (« Picardi, avec un i, j’y tiens, c’est pour la Sicile ») – une oeuvre juste magnifique.

A suivre, bien sûr.

 

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2 Comments

    je dédie l’ami du titre à tous les arbres survivants, condamnés à tort ou à raison, (et fais voeux fervents pour cinq platanes spécialement dans ma ville)

  • @brigetoun : (je ne change pas) et aux 5 platanes aussi…