Pendant le weekend

3-4 juin 1090-1

 

 

 

soleil et rangement, pendant le week-end – prolongé – et retour à babylone avec des kilomètres de bouchon – drôle d’idée de nommer ces étranglements des « bouchons » lesquels sont plus souvent utilisés pour conserver ce qui est à l’intérieur – encore un plan du bison sans doute – drôle de sensation que de se retrouver  en trois files de milliers d’automobile à l’arrêt – une ville entière puante sous le soleil (je me souviens de LalaLand (2016)  et Huit et demi (1963) – je me souviens du cinéma – passer le temps aussi en se reposant, lisant un « Solo » de William Boyd (une aventure inédite de James Bond) (au seuil je crois) (tous les poncifs y sont) – des couleurs comme il faut, des oiseaux, des senteurs – les blés poussent, les paysans foncent sur leurs tracteurs surdimensionnés – les « paysans » ça vous a un air de prolo, genre lutte des classes – toujours ces mots d’ordure déversés par le pouvoir, c’est à ne pas croire cette honte bue, et ressassée et dont il se repaît, pathétique –

les conditions techniques de word press contraignent à ne pas importer de photos trop lourdes – ça fait braire – la journée à tenter de trouver un logiciel linux qui les taillerait au format : impossible – les mains plein de pouces disent les cousins – quand je pense à l’atelier (d’accord pour l’émulation : on en parle, hein, paumée), je me tourne vers google maps

fumer à sa fenêtre (l’autre est mieux)

j’ai vaguement modifié les formats acceptés – c’est déjà mardi – courir, aller venir – c’est que le souffle manque – au coin de Duhesme (qui peut être qualifiée de « la rue qui tourne » et de Marcadet (même chose) un café (acheté Coma de Guyotat) (7 euros 90, main bizarre papier lourd images nombreuses – un livre qui montre Lilian Gish en dernière image ne peut être complètement inutile)

voilà que ça remarche – je vais essayer de travailler – je vais essayer de maigrir – je vais essayer de parler d’autre chose – je voulais faire un billet de fleurs mais ça ne veut pas passer tant pis

au ciné royal L’adieu à la nuit (André Téchiné, 2019) catastrophique

en dvd Les Européens (James Ivory, 1979) dans les roux, les ors, les ocres de la Nouvelle-Angleterre (adapté d’un roman d’Henry James – autant dire que le suspens ne comble pas); Tu marcheras sur l’eau (Eytan Fox, 2004) (le titre qui fait immédiatement penser aux hortillons d’Amiens) les turpitudes d’un agent du mossad ; La révélation (Hans-Christian Schmid, 2009) quelque chose ne va pas au tribunal pénal international (sans doute la procédure – film de genre) et en ex-yougoslavie (c’est comme s’il valait mieux tout oublier…)

 

 

 

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2 Comments

    mon premier bouchon enfant a gravé en moi l’idée que les déplacements en voiture sont absurdes (et l’ai payé par de trop nombreux refus de week-end amicaux ou familiaux)
    « Coma » le premier et presque le seul Guyotat que j’ai lu (tombé par hasard dessus et aimé)

  • Le film de Godard « Week-end » était aussi une belle anticipation…

    Il faudrait décréter des week-ends tous les jours, de manière à fluidifier la circulation : mais si tout le monde partait en vélo, ça n’arriverait pas…
    Bientôt le périph’ réservé aux trottinettes, voilà la solution (le 50 km/h pour les bagnoles sur cette boucle est une mesure beaucoup trop timide et ridicule).

    Pierre Guyotat : son « Tombeau pour 500 000 soldats » reste insurpassable.

    Drôle d’idée que de lire du James Bond !!! 🙂