Pendant le weekend

mardi 25 juin 1112

 

 

 

j’ai manqué le 1111 – tant pis – on a encore frappé sur le travail : le chômage n’est qu’une punition de pauvres, qu’ils crèvent et fassent peur que personne ne pense et que personne ne bouge (ils nous veulent bien sages) – le monde envisagé par le banquier en costume cintré, son affidé barbalakon et l’ex directrice du personnel d’un laitier est pire que cruel et blessant – le monde quant à lui s’en fout – on attend les vacances peut-être même si le chauve d’éduknat reporte la sortie pour cause de « canicule » (on pleurerait de rire si ce n’était aussi affligeant) – en tout cas, l’autocrate turc a vu son poulain se faire battre, ce qui n’est pas si mal – saisir, saisir, saisir tandis que les bleues filent vers une demi-finale en forme de finale – rien à voir circulez : si on reportait le match ? Fait chaud non ? – tout ça pour aller dans le sens de la vulgate écolo et faire comprendre que oui, on a aperçu en haut lieu les dérives du changement climatique, vous voyez bien qu’on en tient compte – détestable époque : un aperçu de son fonctionnement ? ici une image de ce qu’était la porte de Pantin il y a quelques années (2008)

et puis zéro concours plus tard, le fait du prince au budget prévisionnel évalué à 175 millions d’euros et puis et puis (2012)

quand le bâtiment va (2014) – budget terminal près de six cents millions – ça va encore ? la salle est belle, certes –

aujourd’hui – on a arrêté de croire que l’EPR de Flamanville va fonctionner, ou on continue ? – Superphénix ou mieux encore ? (je me souviens de Vital Michalon (1946-1977)…) – ce monde-là…

au cinéma Les Particules (Blaise Harrison, 2019) un anti-héros du côté de l’accélérateur du Cern (il vit à Gex) – distingué – à voir

 

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2 Comments

    Il n’y a pas à dire, je préfère la Philharmonie de Paris (la petite librairie musicale est très bien achalandée) à l’EPR de Flamanville, même si un problème de soudures retarde le « chantier » de dix ans !

    Comme chantaient les précurseurs : Atomheart Mother, (1970)… 🙂

  • j’adhère à chaque phrase, à chaque adjectif, je regrette de ne pas être visible, enfin en dehors d’un petit cercle d’un petit quartier, pour pouvoir m’afficher en vieille dame indigne dont chaque geste soit une protestation (bon ça ne servirait à rien et ça demanderait trop d’effort et d’imagination… alors sourions)