Pendant le weekend

Carnet de voyage(s) #113

 

 

du côté de l’Adriatique, un peu au dessus de la presqu’île du Gargano (voilà cinq ans…)

un lieu merveilleux – c’est sans doute à cause de la nouveauté,mais la mélancolie, souvent, plus que la nostalgie, me guette – j’ai posé ça pour me trouver dans l’ambiance peut-être, les enfants étaient là (sauf E. pas cette année : partie remise, hein)

c’était un petit village à une encablure disons (on passait par des collines, contournait une vallée, sur le faîte d’une autre – on avançait –

on allait ici ou là, Tortoreto se nommait-il, sur le belvédère qui donnait sur la mer au loin, il y avait cette dame

léger pano gauche droite

(ailleurs on buvait des spritz-campari) continuant le pano

l’horizon qui se jette dans l’eau bleue – douce, claire, bonne – continuant toujours

le viaduc de l’autoroute – celui de Gênes qui s’était effondré, et à chacun de ceux qu’on a franchi (pratiquement chacun, l’ai-je déjà dit ?) les bruits des deux essieux de l’auto qui font trembler la structure et si elle ne tenait pas ?  à chacun… On a couvert près de trois mille kilomètres je crois bien (les routes les autoroutes les chemins)

il y a deux mois, nous y étions encore (pas sur cette place, ailleurs, à venir dans le cent quatorze sans doute – je ne sais pas, je ne tiens pas à cette comptabilité, mais elle flatte ma névrose – je garde devant moi les nombres, les chiffres, les comptes et les additions, implémenter disent les fats : j’ajoute simplement, j’additionne) il y avait un jour un ramoneur sur le toit, juste là

on aurait pu lui faire signe, c’était le matin – il faisait chaud, tu te souviens, parfois des guêpes, parfois du vent

au fond, il s’agit de Mosciano Sant’Angelo – la boulangerie, mais on ne l’a découverte que plus tard, sur la fin

la carte postale du soir, les montagnes qui se perdent dans les nuages – ici le plus haut sommet de la chaîne nommé Gran Sasso

on le devine à peine, c’est le matin qu’il faut, tôt, tenter de l’apercevoir

se lever de bonne heure, c’est aussi ce que j’aime (il culmine à près de trois mille mètres, Corno grande se nomme ce sommet) – deux autres monts, jumeaux, sur la droite

bonheur quotidien, café chaud tendresses des airs – une merveille

on dispose de l’adresse – s’il se peut, on y retournera, hein…

 

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2 Comments

    la beauté du paysage et les toits blottis

  • Vacance(s) du souvenir
    ça fait toujours plaisir. 🙂