Pendant le weekend

1361 vendredi 6 Mars 2020

 

 

 

le bruit d’une fête m’empêche de dormir rêver – il y a toujours des abrutis – j’agonis l’inclusive mais ça vaut aussi pour les filles, ce truc-là est très partagé : se foutre du monde, du bruit, mais quel bruit ? deux heures du, on est en ville – on renifle, on tousse, on a reculé devant la sortie du jeudi soir – au vrai il n’y en a pas, mais on aurait pu aller écouter Toaster, ou aller au cinéma mais la fatigue, tu comprends – la saisie qui ne marche pas – jour du poisson

je vois mes amis se mobiliser pour les élections – non, moi non – engoncé dans des idées noires – je lis « Le guetteur » (sur les conseils de l’Employée – mes remerciements, le livre est bien) – drôle de femme drôle de mère – du même on avait déjà lu « La cache » – j’ai résolu d’envoyer une lettre ABS de l’Antoine à Modiano pour les hôtels – dans quel but sinon d’exister et de me distinguer ? – je crains que la journée du 26 mars ne s’annule mais j’ai relu mon journal des frontières – on n’est jamais trop prudent et se remémorer les ateliers avec les élèves des classes SEGPA (section d’enseignement général et professionnel adapté) a quelque chose de revigorant – l’ambiance quand j’y repense générale ou globale de cette résidence avait quelque chose de délétère qui se ressent tellement dans les textes réalisés – j’ai oublié de relancer le livre papier – tenir pourtant alors que là-haut les abrutis (ce sont des garçons) continuent leur boucan – j’ai croisé celui-ci

je ne me suis pas résolu à écrire le deuxième atelier 5 – ni le six d’ailleurs – un personnage que j’ai croisé sur le boulevard, posé en maison[s]témoin – mais elle était châtain, on aurait dit ma tante, elle en avait l’exact gabarit – la marche décidée, la façon de porter le journal, tout à fait elle – je suis passé, elle entrait là

alors

deux trente cinq : les imbéciles ont cessé mais s’invectivent, soûles probablement… ah non, ça reprend…

Ça s’est calmé vers trois et demi…
Et pour ne pas oublier toujours emprisonnés sans objet Fariba Adelkhah et Roland Marchal – à diffuser : ces gens-là sont en train de mourir

Share

2 Comments

    ces fêtes quand c’est dans l’escalier et parfois contre ma porte (l’autre nuit un gars ivre qui essayait de l’ouvrir pensant sortir dans la rue) qu’on est exaspéré, craignant que ça tourne mal et entendre des cris et qu’en même temps on se sent vaguement coupable, vieille et ronchon

  • Il faut décidément que tout le monde habite à la campagne.

    Sauf si Daty ou Buzyn imposent (au cas où elles seraient élues par des inconscients sur le plan politique) des surveillances de quartiers comme en Chine, pour repérer les contrevenants (jet d’un mégot filmé par une caméra avec intelligence artificielle et enlevant autant de points sur le permis de vivre, solutions à la Villani que toutes nos candidates se disputent – sauf Dati, me semble-t-il).

    Il faut aller voter les 15 et 22 mars, même avec un masque (pour une fois, il est autorisé dans une manifestation) ! 😉