Pendant le weekend

B2TS Saint-Louis II-IV

 

 

 

 

B2TS (back to the street) une série pendant le week-end (le dimanche souvent) (parfois le lundi) de photos présentant une exposition de photos elles-mêmes collées sur un mur. Ce dimanche-ci, j’apprends qu’Idir (le chanteur, Kabyle, magnifique et heureux) est décédé hier (je lis « à l’hôpital Bichat des suites d’une longue maladie » sur le wiki). Une image volée au journal, pour hommage et souvenirs.

Salut l’artiste…

 

Attention double langage – ne pas lire les italiques en mode bad spirit – la publication des images est faite dans l’ordre où elles apparaissent sur le mur de l’hôpital Saint-Louis quand on se dirige vers Belleville – on dirait un oracle

Encore merci à Back to the Street

cette vie-là, posée là, masquée (retour à la rue prévu – juste on ne sait pas exactement quand) (en revanche le travail marchera en télé)

annonces idiotes de réouverture des écoles (on espère encore, on sait que beaucoup resteront fermées et c’est tant mieux) – deux frères probablement

inutile de chercher quelque chose, ceux qui ont le pouvoir ne pensent qu’à ceux qui les tiennent, leurs actionnaires, leur fricpèzeblé et sinon, non, rien – ici, un des habitués des Folies, le bar du bas de la rue, il lit le journal, tranquille, il rit avec ses amis – ce sont ces images que j’aime et qui me parlent de la vraie vie

son sac rouge, a été faire des courses, sourit moustache : ça c’est Paris hein

no comment no traders

c’est égal,ce pourraient être nos enfants – et après ? Ben rien – le masque ici, bon, passons – je pensais au Carnaval de Venise, je pensais à cette ville, sa place, son mol, sa découverte de San Giorgio Maggiore, j’y étais et puis j’ai oublié

on serait seules au monde – les chevrons des chaussettes (c’est égal, elles pourraient être mes filles) (et elles le sont, en représentation) tout comme lui pourrait être un de mes oncles

(la pochette, d’abord).

(je ne dis rien de l’indignité, de l’immonde saloperie d’avant hier sur le marché de Montreuil sous bois, je ne dis rien de tout ce fatras obscène, absurde, organisé de mensonges et de crimes sous couvert (c’est le cas de le dire) de commerce des masques, je ne dis rien)

Bon dimanche. Tenez bon

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2 Comments

    je me tais (et ma colère s’épure, se renforce sans que le misérable moi interfère)

  • Ce mur aura été vraiment hospitalier, dans la rue du nom d’un autre hôpital ! 🙂