Pendant le weekend

Pour mémoire dernière (journal de l’Air Nu #70 à 80)

Il y avait dans cette rétrospective des moments de ces dernières semaines (une douzaine quand même) une velléité de rester dans une espèce d’actualité – à l’Air Nu, je n’ai pas de statut ni de ligne directrice comme au journal (ici), sinon de rester et tenir avec les chroniques « la petite fabrique du livre » (vague pendant de mélico que, comme ma grand-mère, j’aime toujours) et « Ville et Cinéma » qui reviendra quand je pourrais – les difficultés sont lourdes, grasses, pesantes, poisseuses : la vie est lente mais reprend. Le retard a été pris, dès le début, d’une semaine : ça n’a pas été désagréable au rédacteur (la possibilité d’ajouter, retrancher, corriger, changer et revenir, biffer, gommer, reposer a quelque chose d’assez enthousiasmant – et publier à midi a quelque chose du journal paraissant l’après-midi : j’aime les rituels, ils bordent mon angoisse déjà grande – elle n’a pas changé, elle est là, elle se montre puis se tapit).
Je pose ici les derniers jours avant qu’ils n’arrivent au site collaboratif – dans quelques jours, il n’y paraîtra (plus) rien, comme pour devancer un moment terminal – j’écoute Léo « l’océan ne vaut pas la Seine… » (l’île Saint-Louis) (paroles de Francis Claude) magique – je lis je prépare je pose les dernières images de B2TS – les questions de l’inutilité des choses, tellement, et donc, on vivait ici… 

 

ici le petit colibri envoyé par Guy Bennett un de ces jours-là – volatile venant le visiter de temps à autre, ailleurs, en d’autres temps

 

(70).Samedi 23 mai 2020

ça se tarit de soi-même – du monde du travail et de sa ville, rien – magnifique – tu me diras pareillement des connaissances virtuelles parfois – c’est un peu toujours le même jeu mais c’est égal : on met de la musique, et on essaye de comprendre ce qui nous empêche (ce qui n’est jamais simple) – mais n’importe, on va aller chercher une vasque qu’on va poser dans le petit cabinet de toilette – on se marre – je déteste pourtant le bricolage le jardinage les pâturages – non les pâturages non – le jardinage assez – le cadran de ma montre a commencé à tourner avec les aiguilles, celle des heures à retarder – quelque chose avec le temps peut-être (image de dix heures treize, ce jour) – (aujourd’hui, E. tape les vingt-sept – c’était un dimanche, vers une heure de l’après-midi, dans la rue du Coq Français des Lilas)

terreur en rêve (urine noire, flaques dispersées sur un sol de faïence dans les bleus azulejos sans doute) – une horreur je me suis réveillé sous la pluie (il ne pleuvait pas) –

 

(71). Dimanche 24 mai 2020

on dit que les « lieux de culte » rouvrent – ni dieu ni maître – on dit que les cafés et restaurants resteront clos jusqu’au mois de juin – on dit qu’on va bientôt en avoir fini avec ce journal – je me souviens des insultes des imbéciles – il y a toujours eu, il y aura des imbéciles, pourquoi en parler ? – (un nouvel épisode du retour à la rue le Saint-Louis deux, sixième) – on voit s’avancer le retour, on va laver l’auto, nettoyer à l’aspirateur l’intérieur – se remettre à consulter son courrier et payer ses charges – on va rentrer tout étant l’égal d’avant – un épisode qui se reproduira sans doute, on agonira les vendeurs de vaccins – on s’est trompé, pardon – on en sera quitte, pour nos frais, on aura implanté dans les esprits que le recours à l’internet pour le travail ; à la conférence dématérialisée ; aux mails ; on ne se verra plus que distanciel présenciel – intersticiel – fuck off – inutiles jusqu’à la prochaine « catastrophe » : tout cela, implanté assuré habituel – je suis content d’en avoir fini ; c’est acté dans le fantasme en tout cas – ce monde que j’agonis – les avions vont reprendre leurs courses idiotes ; l’abjection dans le salaire d’un maire versé à la société protectrice des animaux – <strike>salaud (censuré)</strike> – (mais pourquoi pas aux fonds de soutien aux infirmières ?) – immonde – une autre ordure, vendéenne celle-là qui obtient par copinage jésuitique l’ouverture de son parc d’attraction (plus pourri, tu meurs) – demain l’idiot s’adressera à ses ouailles pour les entretenir de l’industrie automobile – non, liquider, essayer de voir comment et partir vraiment – on gardera un pied pendant le week-end – longtemps s’est imposé à moi l’idée de l’inutilité des choses alors écrire sûrement – à un moment, j’ai trouvé le temps d’aimer regarder les fleurs que je portais à TNPPI (image du jour)

– je me suis attaché aux rues, le coin du boulevard et de la rue du Bac où on attend le soixante trois – il va à la gare de Lyon, de là on prendrait le Mistral (image du jour frontispice locomotive)

dans la discothèque il ne devait y en avoir qu’une dizaine (Aznav, Enrico Macias, les Compagnons de la chanson,je ne me souviens que de ceux-là) – Colette Deréal (je cherchais son nom il y a quelques épisodes, je ne sais plus,une blonde piquante – j’ai déjà écrit ça quelque part – en atelier sans doute,voir les étiquettes pdlwe) – et Colette Renard aussi qui vient de nous quitter, il semble – il y a quelques mois (décédée en octobre 2010…) (les souvenirs, oui)  –

 

(72). Lundi 25 mai 2020
on se pose des questions (retour à la « normale » ? quelle « normale » ? on se demande : était-ce vraiment mieux « avant » ? prend-on garde au reste du monde, fait-on attention à la vie humaine comme on nous le serine depuis deux mois et demi ?) – la dévastation de la vie professionnelle, la haine du monde du travail et de ses « accidents », les gens font ce qu’ils peuvent dit-on – « les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles à certaines heures pâles de la nuit » – depuis le temps qu’on a quitté Babylone, on ne sait pas exactement si on la retrouvera changée ou simplement semblable ou alors rien – il restait au compteur vingt sept vacations – il faudra oublier, regarder, s’intituler autrement , faire autre chose, chercher, s’adapter comme disait la Stiegler (on mettrait deux ou trois cœurs rouges pour indiquer qu’on l’aime) – demain le onzième – jamais été aussi longtemps absent de cette ville-là : au début sur le continent, on partait en vacances quatre semaines, au plus durant ce temps-là était-on absent de A.- mais de Paris, non, jamais – deux semaines au plus ; quatre aussi oui, peut-être en soixante quatorze (homme à tout faire à Rouen) – voyons voir : deux fois à Genève (image du jour : frontispice Genève) ; trois fois à Croix-Valmer ; une fois à la Bourboule, une fois à Murol ; de soixante et un à soixante neuf, soit huit vacances, il m’en manque une ; peut-être qu’en 68, on ne partit pas ; – Camélia Jordana : on savait qu’elle chantait absolument, la voici en héroïne, : moi j’adore (à l’image sans doute si je trouve) (il me semble l’avoir entendue, un soir, a cappela, dans le poste ou bien?) (ici une image des 400 coups – une R8, une ID et une 4L – les patronymes des autos hein)

 

(73). Mardi 26 mai 2020

(et donc le onzième (le onzième mardi, le dernier probablement – anéfé), à midi anniversaire : soixante quatre jours ici – comment se fait-il que j’en sois à 73 au chiffre ? Incompréhensible – quelques erreurs et voilà ce qui arrive) (non, mais j’en termine je crois – je rentre à Paris incessamment sous peu comme disait l’autre) (sans rêve) (il y a une mobilisation pour ne pas oublier Fariba Adelkhah – il sera trop tard alors – je pose un addendum – un post scriptum si tu préfères – à la date du jour – et aussi Nûdem Durak chanteuse kurde, et combien et combien tant d’autres) –

dans les chansons retrouvées il y a le double album (il me semble bien me souvenir) de Mano Solo – il y avait cette terrible aventure – son enterrement aussi bien – le livre « Le lambeau » où dans les premiers chapitres, on aperçoit son père dessinant en souriant – Philippe Lançon, Libération, Charlie et d’autres – les journaux, entendre « tout a une fin » chanté par Mano Solo – le bureau noir était occupé par des jeux de cartes, des disques cd, des cassettes audio, bien d’autres choses encore, c’était un comptoir de la papeterie de JB. l’amie de TNPPI (le repas du soir, à la pizzeria, de la fin des inventaires, en bas de la rue Saint-Denis, elle vivait à l’hôtel et allait jouer où elle voulait, Enghien, Deauville, Forges, quelle importance ? des superstitions de joueurs, sans doute (des lunettes noires, des craven A, le sourire les cheveux mis en pli bruns teints) (chambre 22 ou 23 ? je ne sais plus) (au Montalembert années 60 avec ses meubles) – aller tranquillement le long des routes – (une femme frappe à la porte, je ne sais pas que c’est une femme encore – qui c’est, qui peut-ce être ? (on aime ce peut-ce?) – un camion blanc garé devant la porte, j’ouvre, elle dit « c’est bien vous ? » je dis oui, c’est bien moi, elle me tend un petit carton – elle porte des cheveux courts gris et blancs et la cinquantaine pantalon à carreaux dans les beiges tshirt fleuri, smartphone à la main elle s’en va – c’est un livre – Les Oloés d’Anne Savelli)

 

 

(74).Mercredi 27 mai 2020. (addenda)

c’est décidé on rentre samedi

ça se passait dans cette petite rue qui descend vers le square – un établissement de vin, puis un autre et un autre côté droit, les devantures dans les rouges, sang-de-bœuf ou lie-de-vin, bordeaux – on était au lit dans la rue, ce qui n’arrive que peu et on riait – c’est ce chemin décrit par l’auteur de Zazie qui permet de rester sur le même trottoir en empruntant 7 ou 8 rues à Paris (Raymond Queneau, Connaissez-vous Paris)

à la porte vers une heure, trois coups « c’est pour vous » (voiture jaune comme Oui-oui, tshirt du même métal, le sourire du type chauve, gentil, sympathique) et les livres commandés sont là (« ceci n’est pas une autobiographie » (Daniel Filippachi : trois mots pour fixer le niveau « Nadine de Rothschild. Elle me reprocha d’avoir passé dans Match une photo d’elle déshabillée à contre-jour, la légende indiquant que c’était Martine Carole. Nadine était la doublure de Martine, elle était beaucoup mieux roulée et aurait aimé en être créditée. Mea culpa. »); « la Vieillesse » (Le Castor) ; « Nous combattrons l’ombre » (Lidia Jorge))

un mail au directeur financier – ne plus rien attendre, c’est aisé à dire, c’est moins simple à tenir : publication de l’appel d’offre au trente juin, on fait quoi, on candidate ou on boude ? – dans deux semaines d’ici, ce sera six sept et stop – stop et reprise : il y avait les velléités de parler de mon père, celle de penser à l’auteure de mes jours – la famille, le monde entier mais non – j’aurais du frontispice à tenir, des plats ronds des cafetières des arbres cerisiers ou pas – quelques séries – je ne veux pas tellement en finir et cette volonté de croire que tout n’est pas fini – mais si, fini (« c’est fini la mer c’est fini »disait Léo) – les livres, les histoires de Michèlle Fléchard et de Radoub – et continuons encore un peu – lu dans feuille de route les traits de la constitution d’Ivan Oroc – correspondre (image du jour : le colibri offert par Guy Bennett – non déjà posée en 69) – le texte à dire pour Fariba – « ces paroles pour la libération de FA., injustement condamnée à 5 ans de prison, pour la liberté et la science, pour la liberté d’enquêter, pour la liberté de parole, on ne l’oublie pas, on se bat et on lutte » – j’aimerai bien y arriver – c’est fait (le 3 juin, on manifestera sans doute vers l’hôtel de ville avec les Nuit Debout – probablement par la pensée – add. du 2. 1 : ils (et elles) étaient bien nombreux hier soir devant le nouveau palais de justice, porte de Clichy – il paraît qu’il n’y avait que très peu de vieillards – add du 2.2 : la manifestation du jour pour soutient à Fariba a été annulée

add. du 3 juin : retrouvée ma table de travail sa petite exposition – image – ses divers papiers en tas questionnaires factures injonctions et autres relevés (les emmerdements administratifs n’ont pas disparu) – dehors les ouvriers bossent au ravalement de façade les autochtones font la gueule (l’avantage c’est qu’on la voit moins) le travail reprendra la chaleur m’asphyxiera comme tous les ans – juillet cette horreur – rien n’a changé pour que tout reste pareil – on entre dans les bus par la porte du milieu – au lieu de s’entasser sur un petit trottoir on s’entasse sur les places de stationnement, la rue sera réservée aux piétons afin que sur les grands axes puissent s’exprimer enfin les sportivultilitarovéhicules de deux tonnes cinq transmission automatique – il fait beau demain il pleut

 

(75). Jeudi 28 mai 2020

rien (déposé quelque chose en add. du jeudi précédent)

je lis juste (émeutes aux US)

 

Vendredi 29 mai 2020(c’est décidé)
c’est décidé on rentre mardi
l’insomnie de deux à quatre comme d’hab – le texto du commanditaire (ça va encore, le mien dernier (à lui) ne date que du dix-huit avril)– la liberté « volia » d’André Markovicz – pas la svoboda si j’ai bien compris – et puis rien de plus que l’horreur, qui me rappelle un peu (bien que vers quatorze ans je n’aie été que relativement conscient – j’avais des choses à penser, le tennis, la mobylette, les déroutes scolaires) (et la puberté, certes, certes) la mort de Martin Luther King, cette époque où (je l’ai appris il n’y a que quelques mois) mon grand-père mourut, ce moment (pour moi, c’était de la terreur) hors de mes préoccupations, je n’y étais pas du tout – c’était ma deuxième quatrième si je compte bien (je n’ai jamais bien compté – les retenues, les fautes de français d’orthographe n’étaient rien en regard de celles de maths où j’avais la prétention d’exceller – si ce mot veut dire quelque chose – : trouver la solution, le résultat, la manière logique d’y arriver) (en huitième, monsieur Descamps (il possédait une dauphine noire, ses yeux pleuraient comme les vieux yeux – par exemple les miens, depuis quelques années – il ne termina pas l’année, et fut remplacé par un jeune instituteur à qui on offrit un stylo à plume waterman dans ces jours-ci) me faisait changer de place lors des exercices de calcul mental pour ne pas décourager les autres – j’allais au fond, levais mon ardoise, il me faisait signe oui et de baisser l’ardoise – on écrivait les résultats à la craie sur des ardoises bordées de bois ;on nettoyait les pupitres tachés de l’encre qui venait des deux encriers placés là, qu’on remplissait avec délicatesse – jamais été agile – taches mauves, papier de verre, cours de méditation – sieste la tête dans les bras croisés – l’adjectif est le nom du directeur de l’école d’alors, ce fumier) (à l’image l’école ces jours-ci – 2008 c’est-y pas pimpant ?) (la haine est un sentiment vivace)

 

(77). Samedi 30 mai 2020 (actualités)

émeutes aux US (on n’y voit pas de gilets jaunes, mais pour le reste tout pareil) – rien en Inde ni en Chine (on sait de quel côté (on) se trouve (de) la barrière) – travaux préparation (c’est décidé on part lundi) – l’horreur continue et s’amplifie (l’ordure avec sa fusée missionnés par la NASA envoie deux êtres dans l’espace)

 

 

(78). Dimanche 31 mai 2020

émeutes aux US (couvre-feu, guerre civile, ça va mal) – on recommence un peu comme d’habitude, les policiers tuent, les gens meurent, le pouvoir exécute –

(cette « idée » de réaliser des séries vient probablement d’une mode contemporaine – on parlait de binge/coupedumondedefoot-bières-pizzas, par exemple – (j’ai apprécié aussi le terme d’hikikomori, attitude qui ne m’a guère qu’effleuré remplacée (il me semble) par le travail en usine (à ce propos, les Goodyear comme on les a appelés, ont remporté sur la firme un procès aux Prud’hommes – on sait que la loi du travail (cette pourriture mise en place par micron sous l’infatué hollande (ni loi ni travail – 1452° jour de cette horreur) prévoit des indemnités plafonnés (le recours à cette juridiction est, de fait, de moins en moins utilisé) – je m’égare, pardon)

(79) dernier jour ici
lundi premier juin, dans dix jours je tape six sept (déjà dit en 74) – on se demande un peu ce qui va se passer : est-ce qu’on va cesser et laisser l’habitant « à un quart d’heure de LAX » tout seul ? Certes non – moins souvent : tu sais quoi, Guy ? on déconfine ici, demain les cafés rouvrent avec distances réglementaire, un article dans le journal de Douglas Kennedy et ses amis (avocats, professeurs, médecins, cinéastes, anciens traders) sur la dimension cathartique de cette passe épidémique – est-ce qu’on va vraiment mourir ? Ce genre de question sans issue – en projet les séries, et celle de DF (appelons-là comme ça) qui tentera de repérer dans les mémoires les plats dégustés par les gens du cru; autre chose mais j’ai oublié – passer au garage (changer les bougies soixante trois euros les 4 tout compris) la secrétaire (masque dans les rouges) , le mécano (réglementaire blanc bleu), le vendeur de caisses (noir comme <strike>censuré ducon</strike>) – les voitures d’occasion – les champs, les roses (à l’image), le vent, une propriété en haut d’une colline – un peu comme en maisons[s]témoin, continuer et continuer encore (dix épisodes de « résister » – il faudrait savoir se faire connaître, mais peu me chaut) – on ne va plus au cinéma (avancer masqué) on verra, on marchera comme en hiver (la chute et la cote fêlée en haut de la rue Lafayette pour rejoindre la première séance du séminaire littérature numérique) durant les grèves – espérons que ça continue –

 

(80). this is the end

(toujours détesté les doors- va comprendre, va savoir : sans doute que ceux (et celles, soyons juste) qui les aimaient ne me plaisaient pas – pourtant cette musique n’était pas si mal, ou tout au moins, pas si différente de celle que j’appréciais alors les années soixante, campus à la radio, les mémoires d’outre-tombe pour les insomnies – j’ai préféré pink floyd que j’écoutais dans la chambre des filles, tout en haut – sans doute s’en étaient-elles allé et ce serait plutôt années soixante dix douze – peut-être – hier soir la route, libre, soleil couchant – le cœur gros sans doute, ou lourd – les émeutes aux US : le fou peroxydé qui va prendre la même place que cette pourriture de thiers « qu’on les fusille » (la loi et l’ordre et le klan) – ici même, nous n’en sommes pas si loin – je ne parviens pas à mettre la main sur les lettres d’Aldo regroupées dans un petit livre préfacé par un Emmanuel Laurentin si je me souviens bien – je ne le retrouve plus – j’ai retrouvé les autres – j’ai retrouvé ma table, le plateau bicolore – je cesse, je repasse par la case Paris – ce qui frappe quand on y arrive, c’est l’odeur, le bruit, mais personne dans les rues – je salue Guy Bennett et les autres amis de l’Air Nu)

retrouvé le « Mon sang retombera sur vous » il se peut que les choses avancent dans cet ordre, peut-être bien – la préface n’est pas que de l’animateur radio, mais aussi de la traductrice, Elisabeth Faure.

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