Pendant le weekend

1981 Vendredi 12 Novembre 2021

 

 

sans doute à cause de cette journée fériée (de ce fait pont donc chez le salarié moyen – si ça peut exister encore) – vaguement vu de loin sans trop comprendre un drapeau sur un catafalque – la grande guerre comme on disait (après elle a été drôle, c’est pour te dire l’aveuglement) (cette horreur, ces gaz ces tranchées ces mutilés gueules cassées et tout le bataclan : je me souviens de ces façons de mettre des masques à gaz aux enfants fin trente neuf (vingt ans plus tard…) – vu dans le petit film à Liliane A. (en 39, par osmose je suppose) (je n’étais pas encore là mais ça viendrait, quelques années plus tard t’inquiète) (il y a une image je la retrouverai pour te montrer) – il paraît que micron a versé quelques larmes crocodilesques (grotesque) (même le traître qui grossit n’aurait pas osé) – demain anniversaire commémoratif sûrement en mairie du onze – l’arbre rampal brouillé

mais toujours là, marcher encore courses café sucre et le reste vrak – vu DL2R les tatouages des filles – laissé aller les veste médicament impôts pour me consacrer à (nom de code) B dur (à ce propos il semble que le « distribution » de l’aiR Nu soit présenté à des collégiens taleur – trop flatté) – ceci aussi quand même

à peine parvenu à la conscience quelque chose sur les effets sur les reins de l’absorption du breuvage (en pensant à HdB – il me semble apercevoir encore la statue d’icelui dans le docu de Claude Ventura quelque part) (je ne l’ai pas en image mais en cherchant sur le boulevard Raspail il me semble – l’enquêteur y passe fatalement pour aller à Montpar – dans ce genre-là

ou plutôt celui-là

pas loin

pas de ciné mais en face Jauja (Lisandro Alonso, 2014 -Argentine) catastrophique (ya Viggo dedans, certes, qui sauve pas mal, mais ça ne se fait pas, ce n’est franchement pas du cinéma) (il en a aussi fait la musique – presque absente) (le titre en référence à une divinité absente ou disparaissant ou j’en sais rien)

 

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2 Comments

    les gueules cassées : ai partagé la loge de mon grand père à l’Opéra pour un gala avec deux couples dont les hommes étaient très très marqués – souvenir indélébile et peine qui revient en pensant à eux – et à leurs femmes

  • @brigittecelerier : la loge de votre grand-père à l’opéra est un élément de votre biographie qui m’était encore inconnu… (je me souviens aussi des billets de loterie à leur effigie… et aussi le film « Au revoir demain » – adapté du goncourt)- merci du commentaire