Pendant le weekend

1994 Jeudi 25 Novembre 2021

 

 

acte manqué (nombreux souvent : aujourd’hui pour la société de biologie – j’ai lu hier que c’était hier…) (après je commence à souper aussi de cet aspect des choses) : la fatigue ou la perte je suppose cumulées – ce qui est en relation avec l’état général de l’objet – à ce propos, la (wtf ?) prescription médicale (450 grammes de pommade corticoïde, augmenté de 1.250 kilo de /glycérol/vaseline/parafine) me semble excessive (tagada s’oindre s’oindre) – ce que j’en dis – je fatigue c’est certain – sans énergie non plus, sans envie, sans allant – se souvenir de la fin des années 70, la grosse déprime – non, sinon rien – ces deux images du désert dubaïote

architecture pathétique

au milieu de nulle part – on envie sans doute un peu la chaleur – mais ce sera tout – un salon bilbayen (pas certain du jeu de mot ibère mais enfin)

à l’esprit tourmenté du rédacteur cependant d’autres images – comme on en pose sur le bureau – du côté du pont Morandi rebaptisé Saint-Georges : je n’en pose qu’une ici, pour le reste on verra bien – la fatigue jte dis (en réparant la pile)

pour bien faudrait que je range – et que j’écrive – ici un spécimen parigot

ce billet a été rédigé hier sur un mode assez léger – c’est en méconnaissant le drame de la terreur qui s’est produit dans la Manche : le terrorisme est là, dans la réponse des états qui se disputent l’hypocrisie à travers leurs représentants – je le laisse tel quel mais cette honte…

 

au cinéma (pourtant) Haut et fort (Nabil Ayouch) formidable jeunesse (extra)

je reproduis ici le billet trouvé ce matin (via Brigitte C. qui le tenait de Jicky B. et de la signataire)

Luigi Pietropolli

23 novembre, 21:18 
Le réalisateur britannique Ken Loach a rejeté le prix du Festival de Turin, motivant ce communiqué amer pour les organisateurs, mais cohérent avec la vie et les idéaux de l’artiste.
′′ C ‘ est avec un grand regret – peut-on lire – que je me trouve obligé de refuser le prix qui m’a été attribué par le Torino Film Festival, un prix que j’aurais été honoré de recevoir, pour moi et pour tous ceux qui ont travaillé sur nos films. Les festivals ont pour mission importante de promouvoir la cinématographie européenne et mondiale et Turin a une excellente réputation, ayant contribué de manière évidente à stimuler l’amour et la passion du cinéma « .
Et il continue ′′ Cependant, il y a un problème majeur, à savoir la question de l’externalisation des services qui sont assurés par les travailleurs les plus bas salaires. Comme toujours, la raison en est l’économie d’argent et la société qui obtient le marché réduit donc les salaires et réduit le personnel. Une recette destinée à alimenter les conflits. Le fait que cela se produise partout en Europe ne rend pas cette pratique acceptable « .
′′ À Turin – écrit encore le réalisateur – les services de nettoyage et de sécurité du musée national du cinéma (MNC) ont été externalisés à la Coopérative Rear. Après une baisse des salaires, les travailleurs ont dénoncé l’intimidation et la maltraitance. Plusieurs personnes ont été virées. Les travailleurs les plus mal payés, les plus vulnérables, ont donc perdu leur emploi à cause de s’être opposés à une baisse des salaires. Il est évidemment difficile pour nous de nous débrouiller entre les détails d’un différend qui se déroule dans un autre pays, avec des pratiques professionnelles différentes des nôtres, mais cela ne signifie pas que les principes ne sont pas clairs. Dans cette situation, l’organisation de service ne peut pas fermer les yeux, mais elle doit assumer la responsabilité des personnes qui travaillent pour elle, même si celles-ci sont utilisées par une entreprise extérieure. Je m’attendrais à ce que le musée, dans ce cas, dialogue avec les travailleurs et leurs syndicats, assure la résorption des travailleurs licenciés et repense sa politique d’externalisation.
Il n’est pas juste que les plus pauvres aient à payer le prix d’une crise économique dont ils ne sont pas responsables « .
′′ Nous avons réalisé un film consacré à ce sujet, ′′ Bread and Roses Comment pourrais-je – conclut Loach – ne pas répondre à une demande de solidarité de la part des travailleurs qui ont été licenciés pour s’être battus pour leurs droits ? Accepter la récompense et me limiter à quelques commentaires critiques serait un comportement faible et hypocrite. Nous ne pouvons pas dire quelque chose à l’écran puis la trahir avec nos actions. C ‘ est pourquoi, même avec une grande tristesse, je me trouve obligé de refuser la récompense « .
Il me semblait important de le ramener d’un article trouvé sur le net,
Merci Awisha Carolina Gentile

on essaye de respirer et de se battre

 

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4 Comments

    je regretterai tout de même la douceur de l’âne (mais avec l’âge pas trop la chaleur… carcasse n’aime plus les excès dans aucun genre) – solidarité avec le début du billet, me sens égoïstement un peu consolée et moins inquiète de mes oublis/renoncements)
    et oui plaisir de savoir qu’il y a des gens capables de ne pas lâcher comme Ken Loach (pense aussi qu’il peut se le permettre plus qu’un débutant, mais j’en suis heureuse pour lui)

  • @brigitte celerier: Ken Loach a le privilège de l’âge et une vie de combats – on peut se demander combien ne se le permettent pas… – merci à vous (pour l’âne, pareil)

  • L’âne a plus de dignité que l’ombre de l’appareil fixé sur le toit d’une bagnole…

    Ar(t)chitecture : on dirait l’ancien repaire au Pakistan d’Oussama Ben Laden… 😉

  • @Dominique Hasselmann : oui, pour l’âne (on avait vu la maison dans le docu zero dark thirty de Kathryn Bigelow…)