Pendant le weekend

Sur le bureau #56

 

 

 

il est huit heures – oublier la question « mais qu’est-ce qu’on va penser de moi ? » c’est plus simple pour oublier aussi – bien faire laisser dire – oublier pour oublier – sur le bureau, outre le pdf de Norma, une série d’images glanées ici là ou ailleurs le plus souvent industrielles – parfois propriétaires

un type chantait « tout quitter mais tout emporter » sa mère s’appelait Andrée l’un de ses enfants Mathieu – on l’a vu à la fête de l’Huma cette année, le bureau c’est un peu ça, tout quitter

(dans le dernier double zéro sept, on a un peu cette image) (on a déjà eu droit à la retraite de l’agent LTK de STGME2  lorsqu’il était interprété par Sean Connery – jamais plus jamais -1983 – (on s’en fout complètement mais c’était déjà une resucée d’Opération Tonnerre de 65) – le filon Broccoli)

un tour vers Marseille

où réapparaît le Corniche Kennedy

(film de Dominique Cabrera de mémoire, adapté d’un texte de Maylis de Kerangual (surévaluée en sentimenthèque à mon avis))

(j’avais trouvé merdique il me semble – je regarde, oui c’est ça – il y a cinq ans) ceci non loin

le paradis nocturne est en travaux – cette petite vignette (magnifique, intitulée Beaujolais Village) due à Marie-Christine Grimard 

cette image de Pierre-William Glenn (dirphot nouvelle vague un peu comme ça – puis ensuite à Cannes directeur technique puis là lors d’un hommage) (les français parlent aux français, et le cinéma à son personnel)

l’image est volontairement assombrie – lors d’une projection si j’ai compris – à ses côtés Guillaume Schiffmann si je reconnais sans doute le fils de la scripte) (peu importe : la famille en tout cas)

on dirait Gouville non ? il me semble- j’ai oublié aussi – le dispositif de captation des témoignages 13-novembre du point de vue de (depuis) la technique

je n’ai pas souvenir du rouge qu’on voit là – c’est sans doute pour faire joli vendre ou tout ce que tu voudras – un message de M. bizarrement gentille – je passe, je ne trouve plus mon téléphone portable j’y avais des images magnifiques d’hier soir, avant le cinéma vers six heures moins le quart à la nuit – il est quelque part il ne sert pas à grand chose – le moment ne se prête pas à la joie, H. est à l’hosto, covidé morphiné avc il y a quatre semaines – ces moments-là ne me sont guère supportables même s’il tapait les 95 –

dans « la maison abandonnée » (un tube de la saudade) il est dit (par Antonio, celui qui tient la guitare normale – ni la basse ni la portugaise) (chemise verte si tu préfères) « j’ai fermé la porte, j’ai fait une croix dessus, et la clé je l’ai jetée dans le Tage  » – spéciale dédicace à H. donc ces fleurs pour ses appels téléphoniques téléphoniques quotidiens à sa sœur quand elle passait

 

Share

4 Comments

    bravo pour le pdf (ai abandonné, demandé qu’on l’enlève, pas vérifié si c’est fait, pas grave)
    merci pour les belles images (oui le monde est dur parfois, l’un d’entre nous (chut), mon aîné, s’en va au pays des vieux à l’esprit errant et je pense à sa femme – et à lui)

  • @brigitte celerier: non ça n’a pas d’importance (le pdf) (c’est l’effet que ça produit)(courage à la belle-sœur alors – il en faut…) (merci des commentaires)

  • En lisant ton « Norma », j’ai eu un moment devant le chapitre « Titre du livre », comme en surimpression, la mention : « Tiers Livre ».

    Sans doute une hallucination norma………………………………………..le.

    🙂

  • @Dominique Hasselmann : ça n’a pas de rapport mais il y a cette chanson formidable quand même -comme ta ligne de points…