Pendant le weekend

2120 Jeudi 31 Mars 2022

 

 

 

j’apprends que Bruce Willis a été diagnostiqué aphasique (le genre de nouvelle qui fait perdre de vue la réalité de nos pauvres vies) – il a dit stop aux rôles – c’est pas plus mal jte dirai mais non, je retire – je me souviens de Béa qui, dans ces jours-ci, commençait à travailler aux accréditations de Cannes – je me souviens de la rue de Bretagne et de celle des Archives – les temps s’en sont allés – le cinéma les acteurs les textes – comment était-ce ce feuilleton où il jouait le faire-valoir d’une blonde détective si je me souviens (quelque chose de lune de miel ou quoi) (Clair de lune  et Cybill Shepherd) (peuple hein) café TEC quand même

coin Temple Verrerie – jouxtant le La Goulette depuis 1973 – la sous-tasse et le sucre indiquent la teneur du prochain numéro de la revue Dire – on va tenter quelque chose – marché un moment quand même aussi (le froid qui prend aux os, merde) pour trouver un filtre à cafetière (4.50 euros) – pour le moment transversales 5 est sur la table – j’ai fini par appeler le notulographe au téléphone, tout bêtement, au lieu de rechercher la farmacie et tout le bastringue – un peu comme d’autres avec leurs souris (hein BC), il a eu des ennuis techniques avec son ordinateur (on est peu de choses) – sont-ce soucis ? virtuels ? en bas de la rue du Renard les travaux continuent

téléphone à E. qui a repris deux mois au service d’une metteuse en scène – difficultés administratives, toujours (rien de l’ordure professionnelle mais ça, on s’en doutait) (on avance aveuglément – lectures) (mer Noire, empires ottoman et autres) un billet de maison[s]témoin maison bleue (je voulais apporter Forbach dans Ville & cinéma : je vais peut-être m’y coller – Petite nature (Samuel Theis, 2021)) – en rentrant

ou si tu préfères

ce qui revient à peu près au même

 

au (ciné) 104 Le monde d’hier (Diastème, 2022) (nom de coquetterie, les dents du bonheur je crois que ça s’appelle ou de la chance enfin j’en sais rien) (comment te dire ?) (enfin Léa Drucker premier rôle PR malade mais tenace mère de famille divorcée sans doute républicaine et laïque – parfaite dans le rôle, grande maîtrise même on peut dire – elle porte magnifiquement un peignoir d’or) (le film est un peu con – le PM (incarné, si on peut dire encore, par Benjamin Biolay) n’est pas crédible, non plus que le secrétaire général (Denis Podalydès – bof) : on ne voit pas pourquoi (par amour ?)  il en vient à de telles extrémités (on pense de loin à la mémoire de Pierre Bérégovoy) – il doit habiter au minimum au vingtième étage en tous cas) (le problème c’est qu’il s’agit furieusement d’une narration neuilly auteuil passy – on s’en fout un peu pas mal)

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4 Comments

    que d’activités et d’écritures… je devrais avoir honte avec mon désir de stop (y a aussi ma conscience de mon peu, surtout en face de l’engagement des autres dans leurs projets, et ma honte parce que du mal à lire vraiment en ce moment) et merci pour les nouvelles du Notulographe
    merci à vous à Caroline, à Ugo, à d’autres et au chasse clou qui me retenez un peu (et à vos arbres en fleur ce matin)

  • @brigitte celerier : si si continuez à écrire, oui – lire un peu aussi – continuez, courage tenez bon ! (et merci à vous)

  • Le ciel vert (et aussi le soleil, pour faire SF), pourquoi pas ? Je ne retouche ni ne recadre jamais mes photos…

    Benjamin Biolay, il était bien dans « La Douleur » d’après Marguerite Duras, je l’imagine mal en effet en PM (en résistant il devait en avoir un, de pistolet-mitrailleur)…

    Jamais été au ciné au 104 (par contre leur salle de théâtre et leur restaurant sont extras). 🙂

  • @Dominique Hasselmann : non, le 104 est un cinéma situé à Pantin, au 104 de l’avenue – mais les restaurants et le théâtre – et la grande salle en sous-sol – sont extra au 104 (de la rue d’Aubervilliers) : on l’aime bien cet endroit…