Pendant le weekend

2127 Mercredi 6 Avril 2022

 

failli aller voir le film de Cédric Klapisch mais non – on a quelque chose sur le dos, à porter, et c’est lourd – chaque jour de nouvelles atrocités – marché légumes (les trois jours précédents plutôt viandés chili/navarin) – difficile de voir loin : ici un ready-made de rue en semaine pré-électorale

je ne vois pas de choix – il fait gris froid mais non – travail à Rouge plus ou moins – la proposition était « carte blanche »je vais essayer – j’y travaille comme à une proposition d’atelier : en réalité, je ne travaille jamais les propositions d’atelier comme telles mais plus comme des textes à part entière – je les travaille parfois longuement mais une fois terminés je les laisse – je lis le travail des autres (est-ce un travail ?) (lu aussi le compte-rendu d’Arnaud Maïsetti du film À plein temps (Éric Gravel, 2021) (mais je ne goûte point le premier rôle – elle doit être trop middle classe pour une actrice je suppose, française moyenne – ça ne se dit pas mais c’est quand même mon sentiment) (de plus, la mise en question des grèves qui montent les uns contre les autres les employés/grévistes ou pas dés le film annonce nous a fortement indisposés) (on ira peut-être qui peut savoir ?)

un peu de mer Noire, Karasu à l’est du Bosphore

 

 

en face Eka et Natia, chroniques d’une jeunesse géorgienne (Nana Ekvtimishvili et Simon Groß et sorti en 2013) (le titre original Les longues journées claires est bien plus joli – peut-être moins adapté au drame – c’est un drame) (les deux réalisateurs ont déjà œuvré ensemble sur le film encore Une famille heureuse (2016) vu au cinéma, magnifique tout autant – chroniqué ici) (ici, les horreurs de la guerre en fond atténué mais réel et lourd – comme le début de ce billet)

 

 

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2 Comments

    incapable d’écrire là encore… mais sous le. charme de l’idée de ces films que je n’ai pas vus
    pour le reste…

  • La première photo, avec ce grand-angle, donne l’impression d’un immeuble (sur la droite) qui vient d’être écrasé par un missile russe : Odessa subira peut-être le même sort que Kharkiv ou autres localités « nazifiées » ?

    Même l’escalier Potemkine risque d’être défoncé par les grosses brutes poutiniennes.

    La mer Noire va-t-elle ainsi se transformer en mer Rouge ?