Pendant le weekend

2192 Jeudi 9 Juin 2022 (carnet de voyage)

 

 

dans l’atelier qui commence après-demain et qui confrontera les participantEs à une quarantaine particulière, il y eut un prologue auquel participa Helena Barroso, amie lisboète et cinéphile : on a le sentiment de se sentir (à peine) sur Sunset Boulevard (voir Gloria et Erich sortir de la villa blanche ne m’aurait étonné qu’à moitié) – en tout cas qu’elle soit ici remerciée

 

 

c’est (aussi) sûrement à cause du nom de cette ville, Santiago de Cancém (surtout l’accent aigu) (aussi) qu’il m’est apparu nécessaire d’aller découvrir (je me disais entre Porto et Lisbonne : mauvaise pioche, c’est entre Setubal et Faro – dans ma géographie portugaise, ce sont deux destinations rêvées) mais voilà, j’ai cherché – le texte qui décrivait la maison (et la décrit d’ailleurs toujours) donnait envie d’y aller – on dispose, grâce à l’autrice (ou l’auteure : j’ai nommé Helena B.) d’une vue qui dévoile plus ce qu’elle voulait nous montrer et dont elle titre sa description « l’envers du décor »

où il semblerait qu’on sente au loin l’océan – le ciel la chaleur les arbres – j’y fus donc et j’en rapportai quelques clichés, ici en 2008

les palmiers (alors ils n’étaient guère nains) on voyait à peine l’auraucaria (2009)

une villa qui se prête au rêve, un virage d’une route (la 120) qui file vers l’Espagne – la péninsule ibérique, dit-on (souvenir de l’école) puis on fit disparaître le palmier central (2015)

(un break merco stationne là – mais dans ces images jamais personne pour nous renseigner) pas plus en 2015 sans le moindre nuage

qu’en 2018

on découvre ce tronc chétif (sûrement d’essence rare) qui partage pratiquement l’image en deux parties – mais personne, pas de chiens comme Helena l’indique – 2019 –

c’est à se demander si réellement il ne s’agirait pas d’un décor (derrière il n’y aurait rien, un trompe-l’œil, juste une illusions à peine une sensation comme dit la chanson) – on ne dispose pas de cliché plus tardif que celui-ci daté de 2020

comme au cinéma ou au théâtre (ne faudrait-il chauler l’enceinte ainsi que repeindre les grilles ?) – j’ai continué mon chemin; sans manquer le virage; en vrai j’allais au bord de la mer (tournant à l’océan le dos) – un arrêt sous l’ombre de ce magnifique spécimen

juste avant de partir…

Avec nos remerciements à Helena

 

ps : le rocking-chair du type qui est là, apparemment…

 

 

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6 Comments

    oh m’étais rendormie et suis en retard mais que j’ai le temps où non d’écouter la consigne faudra que j’aille vous lire tous les deux à un moment ou l’autre dans cette journée

  • C’est moi qui te remercie, Piero ! Cela fait si longtemps que cette maison m’intrigue et m’attire que c’est un plaisir de voir que ma perplexité et curiosité ne sont pas vaines. Il y a bien là quelque chose qui perturbe. Beaucoup de choses ont changé depuis 2020: les palmiers nains sont sur la droite, à côté du portail, il y a maintenant une balançoire sur la pelouse, mais je n’y ai jamais vu d’enfants. Les chiens sont là très souvent, il y a leurs niches. C’est drôle que tu parles de l’arbre, car à côté il y a des figuiers sous lesquels est garée une voiture minuscule dans laquelle se trouve un homme qui ne bouge pratiquement pas de là: matin, après-midi, soir, toujours là, assis, regardant quelque chose qu’il tient entre les mains. J’ai faili écrire un texte sur lui, pour complèter les insolites, mais manque de temps. En tout cas, la prochaine fois que j’irai à Santiago do Cacém je continuerai mes recherches et prendrai des photos, sans rater le virage ! Merci encore !

  • @brigitte celerier : merci de passer – (vous venez au 40 ?)

  • @Helena Maria Vilhena Barroso : mais merci à toi !(je vais aller regarder de plus près cet arbre,si je le retrouve, je crois qu’il est au nord de la ville…)

  • Les figuiers dont je parle sont tout près de l’arbre que tu as photographié. Tu reconnaitras la voiture ! 🙂

  • @Helena Maria Vilhena Barroso : ah oui, on voit dans l’une d’elle son rocking-chair j’ail’impression – je la pose en post-scriptum… :°))