Pendant le weekend

2068 Jeudi 25 Août 2022

 

 

 

le temps file – il y a une chanson qui fait comme ça quoiqu’il arrive demain je ne suis pas près d’oublier ça – et c’est à peu près ce qui s’est passé ces temps-ci : le 23 de ce mois, mon père aurait tapé les 99 quand même (mais en juillet, voilà cinquante ans, il mourut) – il y a Atatürk qui continue ses affaires (assez insupportable le garçon – il vient de convoler en justes noces, en 1923 là-bas) (je lis ça d’un œil un peu distant) – il y a l’écriture qui doit être détruite (c’est pour me souvenir de Carthage : c’est là, ça attend un peu, ça mûrit j’espère) (je ne sais pas) – je rattrape (même s’il me dit – merci camarade!! – que personne n’est jamais en retard de rien) mon retard chez Lulu deuch’nord pour ses poèmes magnifiques – il n’en reste que trente trois et la clé sous la porte ira retrouver ce qu’on demande à la poussière… (aujourd’hui le commentaire fut copieux pour le 959 – comme le billet de mercredi dernier) – et puis au parc on déménage

une tendresse particulière pour ce territoire qui ne me le rend que peu – OSEFU2P mais pas tant que ça (retrouvé les divers textes pondus lors d’expériences comme le mandala ou la fête foraine – 1995 – et les textes d’un atelier d’été je crois bien – impressionnants) (je ne cherche pas, je ne publie pas, passe le temps et coule sous les ponts) l’eau

(image expédiée à l’amie NH (bises en passant) d’un des bassins nettoyés la veille – on pense, il y a quelque chose comme le chagrin on oublie et on repense encore toujours – ça ne passera jamais : est-ce que le mieux ce serait d’écrire à ce sujet ? – hier soir il y avait dîner (acheté une demi-bouteille d’ouzo chez l’égyptien de l’avenue bolivar, 12 euros tu le crois ?) (j’irai plus merde) (le litre en vaut 9 en Eubée) apéritif

olives raisins secs noix de cajou arachides au wasabi

puis repas (tzatziki – caviar d’aubergine – pâtes à la sauce tomate fraîche – salade verte – glace à la vanille – coulis de mûres (on s’est pas moqué, avoue) – C. avait apporté (merci !) une bouteille de vin blanc intitulée « les Pierres bleues » délicieux (Corbières) – non, ça ne va pas, pourtant – tant pis – A&G une bouteille de champagne qu’on boira une autre fois

 

en face La chair de l’orchidée (Patrice Chéreau, 1975) Bruno Cremer parfait, Charlotte Rampling parfaite, Simone Signoret et Edwige Feuillères pareil – après les ornières auxquelles il n’échappe pas (je crois bien jamais) (des types nus, d’autres qui se tuent, OSEF pas mal) (malaise de ce cinéma-là, mais pourtant quelque chose de vraiment romanesque)

et pour finir cette merveille

(c) Nathalie Holt

 

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6 Comments

    le temps passe et je n’avais pas vu ce billet
    qui finalement me semble savoureux, pas uniquement à cause du repas.. mais le ton, les bassins etc…
    et salut à Nathalie (beau comme toujours)

  • Chéreau toujours excellent même dans le genre polar (les coups de théâtre, forcément)…
    Il faut dire que JH Chase est un orfèvre en la matière. Tous ces livres de poche policiers de lui, avec leurs filles découvertes en couverture… 🙂

  • « il n’en reste que trente trois et la clé sous la porte ira retrouver ce qu’on demande à la poussière… »
    Un coulis de mûres du chemin… par ici ne reste plus que des ronces. « Caviar » maison?
    La chair de l’orchidée film vu à la sortie (flou)
    Merci pour l’image. Je prends la bise en passant et Bises à partager avec Brigitte

  • @brigitte celerier :c’est parce qu’il est paru l’après midi – salut envoyé (merci à vous)

  • @Dominique Hasselmann : oui, enfin pour Chéreau je suis moins laudateur que toi (merci du passage)

  • @holt : c’est à cause des fumigènes, le flou… merci de passer (bises transmises à BC)