Pendant le weekend

2070 Samedi 27 Août 2022

 

 

en passant chercher le pain vers 7

en spéciale dédicace à l’Employée aux écritures qui part (tout le monde rentre, et elle s’en va) (bonnes vacances cependant) – en repassant les algécos de location se rappellent au souvenir

une lettre au médiateur du ministère des finances tandis que les charges s’amoncellent et que rien ne vient – l’administration n’est jamais tranquille : la retraite et ses pensions non plus (il paraît que mes paiements à l’organisme union de recouvrement séc/soc aloc/fam ne sont pas à jour – voilà bientôt deux ans que je n’ai pas touché le moindre honoraire…) (je n’ai plus de comptable tu me diras – encore que ceux que j’ai côtoyés… – fermons le ban tu veux bien ? ) – je ne rêve ni ne dors – je mange de la glace à la vanille – j’apprends qu’Atatürk (alias Mustapha Kemal) (on n’a pas de nom de famille chez les Turc.ques imagine toi) a adopté la bagatelle de huit enfants – pas de garçons, ou si peu – ce n’est pas très clair : je crois qu’il s’agit de les protéger de les éduquer et de subvenir à leurs besoins – après je suis tombé sur ce tutoiement vulgaire

(inutile de préciser quels jeux hein) (on sera obligé de quitter babylone je suppose – sauf contre-ordre : il y faudrait une guerre – mais nous avons ça en magasin, non ?) (à gerber) – j’apprends avec stupeur que les locaux du canard enchaîné se situent à la même adresse qu’un bar que je fréquentais du temps où j’allais dans ce quartier (Palais Royal – 173 saint-ho – à jean nicot) OSEFU2P mais quand même (en ce temps-là j’allais lui acheter des clopes – Gitane – ou boire un café avec une de mes sœurs)

 

au cinéma  Leila et ses frères (Saeed Roustaee, 2022) (esthétique de téléfilm mais scène de lit : zéro; scène d’église : zéro; appels du muezzin : zéro) (on mange un peu – pâtes à la sauce brochettes barbecue; et scène de mariage (grandiose mais sans la moindre femme…) (film interdit en Iran on se demande bien pourquoi…) (dommage – extrêmement bavard – vaguement le sentiment que c’est dans le contrat de la star qui interprète Alireza (l’un des frères, Navid Mohalladzadeh – c’est, avec Leila (Taraneh Allidoiusti), le premier rôle, le deuxième premier rôle) de se mettre à pleurer, à un moment – plutôt à la fin d’ailleurs – il fait la même chose dans La loi de Téhéran (2019, du même)) sombre histoire de famille où on aperçoit les mœurs mercantiles qui prévalent à l’héritage et au mariage – dommage (les femmes n’ont pas le beau rôle, non plus que les parents… – la fratrie est belle (et Leila tient le choc et la narration) (dommage))

 

 

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2 Comments

    on en disait du bien de ce film – mais c’est normal… pays oblige
    M’amuse de constater que l’Employée a la même technique vacances que je l’avais et je l’approuve bien entendu.
    Pour le reste… désarmée

  • Vu « La Loi de Téhéran » (je l’ai même en DVD), excellent polar « politique » (où la politique passe par l’entremise du polar, ça vaut mieux en Iran et… ça aide Roustaee). 🙂