Carnets de voyage(s) #126ter

c’est le contre-champ (le champ est là)- une porte en fer forgé, elle ne sert plus

devant la maison, sur la rue qui n’est guère une impasse, la porte devant laquelle passe le boulanger le matin – on ne l’a jamais arrêté – ils’agit d’une session alimentaire – c’est une façon d’envisager les choses aussi : on est simplement ce qu’on mange dit une formule – alors je commence par ce bomboloni qu’on trouve à la même boulangerie, mais elle est sur la route

je vais regarder si je trouve cette boulangerie – la voici :ah non,ici c’est le légumier

pardon, la voici

ici deux passants

puis la route qui mène à la plage et la maison – quelques centaines de mètres

c’est sans intention – des cartes postales sans doute, quelque chose de ces moments de grâce ou des images d’une espèce de paradis –

tout à l’heure,puisque le temps passe aussi ici, l’astre se couchera

ce n’est pas qu’on ne l’aime pas quand il luit et tombe sur nos épaules, mais un repos est bienvenu

repas préparé

poissons et légumes grillés

un peu carbonisés mais délicieux tout de même – d’autres préparations, ce petit pain aux olives

démoulé

une pizza maison (d’ailleurs dans l’ensemble, tout est réalisé sur place dans des moments de calme et d’apaisement)

câpres et olives anchois et

basilic

(l’atelier des photos tourne à plein – on ne détermine pas la raison de ces images, mais il semble qu’on ait eu faim) – probablement le pli de la série se manifeste-t-il -passons (ici un autre menu

pourquoi pas (oignons rouges)

jours et nuits passent, soleil

objets bizarre

accoster revenir lumière

fin de jour

plus image que texte

encore un peu d’espoir

et se garder en vie – (ici la route qui mène, quatrième à gauche, puis encore à gauche)

– au loin

Bon dimanche.