Pendant le weekend

2255 Dimanche 26 Février 2023

 

 

 

 

sait-on jamais l’empreinte qu’on laisse de soi chez les autres ? tout au plus une comparaison avec ce qu’on peut penser d’elle ou lui – quelle pertinence ? zéro – quelque chose de la solitude en ces matières – il y a un livre (mais comment sommes-nous agis pour parler ou écrire quelque chose à propos d’un objet qu’on ne connaît que de ce qu’on nous en a dit ? nous en a fait parvenir ? et dire »nous » c’est déjà tellement trop dire – trop en dire) – qui instaure et, semble-t-il, établi (donc) quatre sortes de liens qui nous unissent (nous dans le sens de cette humanité – y appartenons-nous vraiment ? il y avait le récapitulatif des morts de la guerre (cent mille crois-je me souvenir); un peu au sud, de la Turquie (plus de cinquante mille); et continuant au sud la guerre de Syrie soutenue par l’ordure (il n’y a pas d’autres mots) – tout cela ordonné par quelque puissance car tous ces gens-là, semble-t-il à nouveau, croient à quelque instance supérieure) – ça ne cessera donc jamais – j’ai dévié : le livre, les quatre liens disais-je

(parvenu par l’écoute d’une émission du matin de radio paris – animée par le passe-plat comme il se doit – augmenté d’une page dans le canard (une citation, une photo de l’auteur et un entretien) – on dit que deux occurrences sont nécessaires pour promouvoir un ouvrage – comment s’appelle ce plan-média) (six cent vingt-sept pages, vingt-sept euros) – vois à quoi ces choses tiennent, il suffit de ne pas citer ces deux instances (auteur, titre) et elles cessent et arrêtent leur course (ces choses) – l’image est un travail d’une photo de galette de sarrasin – les quatre liens : filiation; organique (travail); citoyen; et j’ai oublié le quatrième – ce qui doit être signifiant – je retrouverai – ces choses qu’on nous dit et qu’on oublie : comment les gens ressentent-ils notre présence ? – le vendredi on s’en allait

le camélia fleurissait (c’est encore l’hiver – il fait froid mais hier soir le poulet tandori pour l’anniversaire (on était neuf) de Z. était magnifique – houmos en entrée, salade verte fromage directement de Suisse et cheese-cake – champagne et bourgueil)

je me disais « le lien de filiation, oui » (filiation, hein) – le truc japonais (cognassier il me semble)

(je n’ai pas d’appétence au savoir des plantes, des arbres ou des animaux) – ici une bruyère (a dit M. la voyant)

(vaguement floue) – avancer quand même – apporter les affaires prises chez les amis – quelque fatigue certes – ça ne fait rien, continuer et pour vous cette promesse

 

en dvd : The Hours (Stephen Daldry, 2002)
au ciné La famille Asada (Ryôta Nakano,2020)
La règle du jeu (Jean Renoir, 1939)

 

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4 Comments

    pas lu le livre mais ayant géré immeuble propriété de famille roche et assuré le secrétariat de leurs réunions où ils parlaient sans fard des autres (même pas vraiment des pauvres) je n’ai pas d’illusion

  • @brigittecelerier : j’aurai adoré ce secrétariat (enfin une fois)(à titre ethnographique)(une fois oui)- merci à vous

  • ce qui m’enrageait silencieusement c’est qu’ils n’imaginaient pas une seconde quel pouvait être mon jugement (parce qu’à part ça me traitaient avec la politesse sans trop de condescendance qu’on a pour un majordome) et que deux d’entre eux étaient même amicaux hors contexte

  • @brigitte celerier : il y a cette façon de ne pas considérer ceux et celles qui les servent chez les « dominant.es » – la subordination exerce le même travers inhumain dans le champ de la profession (ainsi que les ordres donnés par les militaires ou les religieux…) qui déconsidère la personne pour la chosifier… (je jargonne pas mal hein… :°))