Pendant le weekend

sur les pas d’A&B (2305)

 

 

 

c’est sans trop chercher qu’en arrivant

non loin du pont

bizarrement j’étais persuadé que ça se trouvait sur la rive droite du fleuve mais non on s’approche de la ville

une église, un château fatalement et le fleuve majestueux souvent

des bateaux les amarres attachées là : le robot passait en 2010

fait beau hein – c’est aussi que, justement c’est de l’autre côté de cette Loire, le partage des eaux et des climats – un ou deux ans plus tard

un groupe d’élèves – une deux-chevaux (un signe, sans doute, au film d’hier soir ?) (c’est le Chasse-Clou qui va être content) – des bateaux en tout cas (on m’informe (le « on » est de A&B : merci à vous les filles) que ces navires à fond plat (?) s’empruntent (contre espèces très sonnantes et trébuchantes) auprès d’une association intitulée « Millière Raboton » – soyons pas chien, mettons un lien)

on attend on embarque (doit y avoir des tarifs pour groupe scolaire, espérons) on se promène – le fil de l’eau –

encore quelques années, deux mille seize je crois, irruption de ce bateau

ce bateau-là

quand on me l’a indiqué (une amie d’atelier) j’ai pensé immédiatement à Emma Bovary

même si c’était plus au nord, dans une voiture – après comme on sait (ou pas) elle a mal fini, je sais bien mais c’est le roman qui veut ça –  le bateau appartient aux parents d’une amie je crois, si j’ai bien compris

il est là, patiente, attend, stationne plus ou moins au passage du robot (ici en 2021)

sous ces ciels sauvages – plus loin, au village

terrasse rue principale

boire un chocolat ou autre…
Petit voyage – merci, donc

 

au ciné L’établi (Mathias Gokalp, 2013) (on avait apprécié son Rien de personnel (2009)) ici très citroën : ça se passe porte de Choisy, à l’usine (elle a fermé depuis) (Swann Arlaud dans le rôle titre, Olivier Gourmet en prêtre ouvrier), juste après mai 68 (en septembre) les conditions de travail, le racisme, l’humiliation : cinquante cinq ans plus tard, ça n’a pas beaucoup évolué… Grâce à qui ? Ce soir, dans les rues, vers 8, concert de casseroles hein… Le film se termine par « changer le monde »… (adapté du livre magnifique de Robert Linhart – apparition de Marie Rivière, tellement juste elle aussi)

 

 

 

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5 Comments

    l’établi bonne adaptation ?
    ce soir abstention (comme toujours quand s’agit de lui je n’aime pas toutes les choses inutiles, je les choisis, et là vraiment pas tentée 🙂 ) mais sans doute pas concert casseroles parce que sais pas où

  • @brigitte celerier : j’ai lu le livre début des années (800 – non Charlemagne quand même pas) 80 (oui),je n’en ai pas un souvenir précis (à la lecture : une illumination quand même, je me souviens) – je ne sais si l’adaptation est bonne (je ne sais pas non plus trop ce que ça veut dire : on trahit toujours en changeant de support) mais le film est vraiment bien en tout cas

  • Chaque apparition de Marie Rivière dans un film est un éblouissement. Bonne adaptation de l’Etabli j’ai trouvé, assez épatée par l’acteur principal. J’avais un peu peur parce que j’avais tellement aimé celle au théâtre par la compagnie du Berger au théâtre de l’Epée de bois à la Cartoucherie il y a quelques années

  • @L’employée aux écritures : éblouissement comme vous y allez, Employée (rohmerienne (ou scherérienne) certes mais enfin…) Mais merci de votre avis éclairé.

  • L’Établi, un livre marquant. Pas vu le film…

    La Charleston au bord de la Loire : oui, j’ai eu la même sauf le porte-bagages au-dessus de la capote qui la transforme en assemblage bizarroïde.

    J’espère que la Loire ne va pas devenir aussi plate que les bateaux qui l’empruntent ou l’empruntaient. 🙂