2643 Mercredi 22 Janvier 2025
pas tous les jours des trucs à dire – si, mais c’était journée sans
probablement trop éloigné du nino
l’article de The Independant à propos de Gladio ramassis de faux espions qui sèment la mort à l’aveugle (1° décembre 1990) (sic) :
Le président Francesco Cossiga leur [aux Italien.nes] a demandé d’oublier les « fantômes du passé ». Il a été accusé d’outrepasser son rôle constitutionnel de chef de l’État pour tous les Italiens, menaçant ainsi ses chances de succession en 1992. Et comment l’Italie pourrait-elle oublier la terrible liste des incidents non résolus : 16 morts sur la Piazza Fontana à Milan le 12 décembre 1969 ; 7 morts dans l’attentat contre un train à Gioia Tauro le 22 juillet 1970 ; 8 morts sur la Piazza Loggia à Brescia le 28 mai 1974 ; 12 morts dans le train Italicus à San Benedetto Val di Sambro le 4 août 1974 ; 81 morts dans le DC9 d’Itavia au large d’Ustica le 27 juin 1980 ; 85 morts dans l’attentat de la gare de Bologne le 2 août 1980 ; 15 morts dans le train 904 à San Benedetto Val di Sambro le 23 décembre 1984 ?
Pour l’instant, les réponses ne sont pas encore disponibles.
Ce même Cossiga, ministre de la police intérieure durant l’enlèvement, ami (?) d’Aldo Moro qui a constitué une cellule de crise infestée d’abonnés à la loge P2… laquelle s’emploiera dans toute la mesure de ses possibilités (assez étendues) à éviter de trouver quelque trace que ce soit des brigadistes (bien que, comme le soulignait Leonardo Sciascia (je cite à nouveau, mais en image
(p 170 de Noir sur noir Journal de dix années traduit de l’italien par Nino Frank et Corinne Lucas, Paris Maurice Nadeau collection Papyrus, ai 2° trimestre 1981) (livre fort obligeamment prêté par Emma Corde qu’on remercie ici chaleureusement et qu’on verra peut-être taleur passage de la Main d’Or) : en quelque sorte, une prouesse.
un tour en auto à la nuit tombée, les lascars dans les rues bédots en bandoulières
terminé la lecture de PQTNT2PDLQ (inscrit sur une feuille pliée en 4, malheureusement perdue (ou alors peut-être encore dans la valise de carton bouilli dont le narrateur a perdu la clé), le titre du livre réfère à… l’adresse d’un hôtel) – plus j’y pense, et plus je conçois l’inanité de ce « travail » (ce n’est pas exactement ce que Graeber appelait un « bullshit job » mais pas tellement éloigné cependant)
j’entame Encre Sympathique dernier opus du pavé (mille pages à peu près) (déjà inventorié)
pas tant rien à dire (sourire) et hors de ces polémiques en cours – merci Piero
(je ne crois pas que ce soit un bullshit job, d’après ce que j’ai compris de Graeber, ce serait un job occupationnel, aussi bien pratique pour maintenir les structures en place et ne jamais questionner le sens) (alors que ton travail questionne le sens en permanence, donc je réfute) (bruit du marteau du juge sur son pupitre et les bouclettes sur la perruque n’ont même pas vibré)))
@brigitte celerier : mais merci à vous Brigitte…
@brigitte celerier : mais merci à vous Brigitte…
@cjeanney : en ce sens que je ne crée rien de spécial, je répertorie (c’est classé en « employé aux écritures ») j’illustre, je déambule – mais tu as raison, « job » est de trop (on ne me rétribue d’ailleurs pas) comme bullshit aussi : un passe-temps qui permet, en outre, d’oublier peu que ce soit (après le temps qui presse tout ça hein…) Aldo… Merci à toi