Pendant le weekend

Mieux vaudrait écrire

Marcher dans les rues, voilà qui provoque quelques rencontres…

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Depuis si longtemps, déambuler, regarder, les jours s’allongent, le temps se met au beau, l’été qui approche, les vacances, malgré tout, les crises, la phynance, les ratés, les voiles et les mots de travers de ces gens qui sont censés nous représenter, ces gens qui sont au pouvoir, à la direction de ce monde, alors qu’ils ne cherchent qu’à s’enrichir, qu’à conserver une place (j’emprunte la citation au Chasse-Clou : qu’il en soit ici remercié), des hommes dont voici le portrait :

« Cinq ou six ont eu l’oreille du tyran et s’en sont approchés d’eux-mêmes, ou bien ils ont été appelés par lui pour être les complices de ses cruautés, les compagnons de ses plaisirs, les maquereaux de ses voluptés et les bénéficiaires de ses rapines »

Etienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire (Editions Mille et une nuits, octobre 1995, N° 76, pages 38 et 39).

Mieux vaut, sans doute, lire et se perdre, peut-être, dans la littérature.

vitrine libraire assas

Que nous apprend-elle, cependant, sinon une façon de se tenir et de la comprendre ? Nous donne-t-elle le goût de la réalité ? Le goût de l’action, dans le monde ?

Alors mieux vaut s’en aller, regarder le bord de l’eau. Mieux vaut s’envoler, oublier, partir.

bord de mer

Oui mais aussi pour revenir et continuer. Ces temps-ci, j’ai comme l’impression que quelque chose mûrit, mais est-ce que cela changera quelque chose ?

ciel boprd de mer

Depuis trente ans, me disais-je, descendant la rue d’Assas, prenant le boulevard Raspail,

raspail

croisant la librairie du Spectacle, fermée, trente années à penser qu’il faudra bien, un jour, écrire quelque chose.

fruits

C’est l’été. 

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1 Comment

    Et voilà c’est écrit.