Pendant le weekend

La pompe à phynance

Rubrique(s) : Carnets d'Hélène Clemente

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4 juillet, 2010 0
Ai trouvé récemment chez un libraire d’occaz un bouquin sur Valery Larbaud.
La première fois que j’entends parlé de lui, Valery Larbaud, au détour d’une conversation entre E.V.M et un journaliste de FC, je compris, néophyte et à l’ouest, Valérie Larbeau. Les premières recherches, sur le moteur, je les ai faites, sur cette femme.  Ce qui est plutôt comique car pour reprendre les mots d’Octavio Paz, Valery Larbaud a l’originalité incomparable d’avoir inventé le premier hétéronome de la littérature moderne ».
(Le seul Valery que je connaisse est celui de mon enfance, que j’ai longtemps attendu, dans le salon, pour qu’il me joue ce fameux morceau d’accordéon).
C., à qui je montrais le cahier de l’Herbe, m’avait dit, Val(eu)ry (prononcez bien eu et non é) : Génial, « mais qui lit aujourd’hui VL ? » comprenez « qui peut encore s’intéresser à VL, aujourd’hui  » ?
Je ne sais pas. Découvrir Valéry Larbaud, en juin 2010, me fait du bien.
À l’Abbaye d’Ardennes, au détour d’une demie-journée de travail, invitée, je croise quelques chercheurs, quelques luthiers en séminaire et des revuistes.
Dans les jardins, cachés derrière les herbes et les arbres, les morts célèbres ou anonymes , inscrits dans la pierre, célébrés.
Comme à Sénanque ou au Thoronet (deux lieux que j’associe très artificiellement à cet endroit en raison de l’atmosphère de recherche et de concentration qui s’en dégage), l’ordonnancement des pierres sèches structure la pensée.  Et abrite une âme. (Bourgois).
De ces échanges avec l’assemblée présente, je repars le sac chargée de revues. L’une d’elle, offerte par sa directrice éditoriale, Marie-Noël Arras, s’appelle Étoiles d’encre : revue de femmes en Méditarranée. En mars, elle fêtait ses 10 ans. Au sommaire de ce numéro – dense -, que je lirai bientôt avec intérêt, je m’arrête sur ces titre, Promenades algériennes avec mon fils de Leïla Sebbar ou encore, à cent quatre vingt degrés de Samira Negrouche.
Plus loin, âge de la maturité ou troisième mi-temps, de Christiane Aguiar, Dominique-M. Godfar et Cécile Oumhani.
Toutes les Madame Bettencourt de France se sont-elles posées la question d’une troisième mi-temps ? En correspondance avec René Gouichoux, au sujet d’une liste de lecture que nous souhaiterions mettre en ligne ici, sans succès pour le moment, car René botte en touche,   « il y avait le foot,Hélène,et donc à partir de là. » À partir de là, un enchaînement de circonstances. Et d’évoquer ensemble le destin de madame Bettencourt, pas l’amie des souillons de la pompe à phynance, mais l’autre, l’authentique, la reine  des fêtes foraines brestoises de son enfance quand il y jouait à la loterie avec des chiffres qui se déroulaient sur de longs papiers verts,bleus oranges et sans doute d’autres couleurs….

 

Ai trouvé récemment chez un libraire d’occaz un bouquin sur Valery Larbaud.

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La première fois que j’entends parler de lui, Valery Larbaud, au détour d’une conversation entre E.V.M et un journaliste de FC, je comprends, néophyte et à l’ouest, Valérie Larbeau. Les premières recherches, sur le moteur, je les ai faites, sur cette femme.  Ce qui est plutôt comique car Valery Larbaud a l’originalité incomparable d’avoir inventé le premier hétéronome de la littérature moderne. (Dixit Octavio Paz)

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Rose trémière & impacts de balles

 



C., à qui je montre le Cahier de l’Herne, me dit, Val(eu)ry (prononcez bien eu et non é) : Génial, mais qui le lit aujourd’hui ? Comprenez qui peut encore s’intéresser à lui, aujourd’hui  ?


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Rose trémière & impacts de balles


Je ne sais pas. Découvrir Valéry Larbaud, en juin 2010, me fait du bien.


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À l’Abbaye d’Ardennes, au détour d’une demie-journée de travail, invitée, je croise chercheurs, luthiers en séminaire et revuistes.


Dans les jardins, cachés derrière les herbes et les arbres, les morts célèbres ou anonymes sont inscrits dans les lieux, célébrés.


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Hommage aux canadiens fusillés là


Comme à Sénanque ou au Thoronet (deux lieux que j’associe très artificiellement à cet endroit en raison de l’atmosphère de recherche et de concentration qui s’en dégage), l’Ordre des pierres sèches structure la pensée.  Et abrite les âmes.


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De ces échanges avec l’assemblée présente, je repars le sac chargée de revues. L’une d’elle, offerte par sa directrice éditoriale, Marie-Noël Arras, s’appelle Étoiles d’encre : revue de femmes en Méditarranée. En mars, elle fêtait ses 10 ans. Au sommaire de ce numéro – dense -, que je lirai bientôt avec intérêt, je m’arrête sur ces titres, Promenades algériennes avec mon fils de Leïla Sebbar ou encore, À cent quatre vingt degrés de Samira Negrouche.


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Plus loin, Âge de la maturité ou troisième mi-temps, de Christiane Aguiar, Dominique-M. Godfar et Cécile Oumhani.


Toutes les Madame Bettencourt de France se sont-elles posées la question d’une troisième mi-temps ? En correspondance avec René Gouichoux, au sujet d’une liste de lecture que nous souhaiterions mettre en ligne ici, sans succès pour le moment, car René botte en touche,  ses mots : il y avait le foot,Hélène,  et donc à partir de là.


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À partir de là, un enchaînement de circonstances. Et d’évoquer ensemble le destin de madame Bettencourt, pas l’amie des souillons de la pompe à phynance, mais l’autre, l’authentique reine des fêtes foraines brestoises de son enfance quand il y jouait à la loterie avec des chiffres qui se déroulaient sur de longs papiers verts, bleus ou oranges et sans doute d’autres couleurs…. 


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