Pendant le weekend

Neuf onze quinze

Quelle plaie, jte jure (le dépollueur vient demain, faire des listes j’aimais ça avant, mais là je vais rigoler doucement-mes filles vont faire la même chose, se souvenir, voir encore en rêve toutes les nuits la noirceur du salon, des chambres, cette ombre qui succède au feu ça fait froid dans le dos, on s’en fout c’est vrai, on avance c’est probable -encore que, c’est comme d’habitude, vers où ? je suis comme tout le monde, je ne sais – mais quel vide) ici l’olivier du balcon, au soleil et au deuxième plan l’écharpe stanbouliotte qui a échappé par miracle à la suie (elle était sous mon sac) (en boule, telle l’iule : c’est que je ne suis pas très soigneux)

olive soleil(avec un autre appareil j’aurais pu accéder à l’assiette de la vue et la modifier, mais là, non : tant pis)

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4 Comments

    de l’avantage de ne pas être très soigneux (petite consolation, même si un rien ironique)

  • @brigetoun : en même temps elle était pleine de suie malgré tout, voyez… bof bof : on surnage, allez… Merci du passage, en tout cas…

  • Pourquoi, il y a eu un incendie ? En tout cas, il y a plus d’olives sur ton balcon que sur le mien…

  • Cher Piero, désolé d’apprendre de vive voix qu’il s’est produit cet incendie et que tu as tout perdu ou presque sur le plan matériel (et sentimental) : ordis, souvenirs, instruments de musique, etc.

    Heureusement, pas de victimes !

    Apparemment tu as gardé le moral et l’humour, je te reconnais bien là.

    Bon courage pour la suite.

    Amitiés.
    Dominique