Pendant le weekend

Vingt deux cent soixante quatre

 

 

« c’est pas facile à gagner sa vie » me disait un type, agent de sécurité mais blanc, la cinquantaine pratiquement opérée, mains croisées dans le dos et regardant passer le chaland.

(C’était avant les attentats de quatre vingt quinze, avant le mois de décembre quatre vingt quinze aussi où on a essayé de faire reculer le pouvoir droit dans ses bottes incarné par le meilleur d’entre nous.)

essuyez-vos-pieds

Non, je vais aller travailler (ce n’est pas que je sois hors de moi, non, mais enfin ce qui nous est seriné à longueur de journée pour nous intimer de croire en l’existence de quelque chose qui aurait à voir avec la démocratie me révulse

chiens

).

Je m’en vais travailler, il y avait hier un peu de monde tranquillement (j’attends toujours de facturer tu me diras, mais le temps sied aux gens patients)(proverbe ourdou que je viens d’inventer pour ce dimanche humide); il y avait un changement de référentiel en passant, d’ailleurs

changer-de-point-de-vue

il s’agit d’une table, le trou d’ozone est matérialisé je pense, c’est celui qui permet d’accueillir le pied d’un parasol, les bords du monde y sont rognés). Si je termine à temps, je passe au Cannibale.

De plus sur l’aiR Nu, une nouvelle page se crée en soutien à Asli Erdogan (je ne dispose pas de la demi-lune au g, tant pis) : n’hésitez pas à contribuer, merci d’avance… (un jour je tenterai de comprendre ce que l’écriture même de son patronyme provoque : un frémissement, une faute de frappe, car n’est-ce pas aussi celui aussi de cet ex-joueur de football autocrate et fossoyeur de la liberté de son propre pays ?) (on dira il y a plus d’un âne etc… mais plus, il y a là quelque chose qui m’échappe et que je tente de comprendre…)

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