Pendant le weekend

Dix sept trois cent vingt trois

 

(j’ai voulu changer mon mot de passe de la maison(s)témoin, et je ne parviens plus à trouver ce que j’ai programmé – mais elle ne fonctionnait plus chez moi) (je fais le nécessaire) (on a vu Dvd « Festen » terrible drame familial (Thomas Vinterberg, 1998) et « Nos souvenirs » (Gus van Sant, 2015) terrible recherche qui finit bien, allez) je suis allé porter des roses à TNPPI

elle souriait gentiment dans son lit, sa perfusion cachée par un pull vert, mon amie, je l’ai embrassée, elle regardait ce bouquet, souriait, bah que peut-on vouloir de plus, je suis reparti, métro-à pied un moment la grue la voilà

j’ai commencé à envoyer mes voeux par mail – j’aimais voilà vingt ans les faire parvenir par la poste et puis le truc s’est perdu ces dernières années, rencontré mon ami M. au café Beaubourg (le café est à 3 euros quand même, l’ambiance est de gens d’éducation, ça ne crie ni ne s’invective le service est réalisé par un homme de couleur, comme on dit, ou alors appartenant à une minorité visible) le matin même, on annonçait au téléphone le décès d’un garçon au travail, brutalement, le gris du ciel, que la paix aille avec son âme, toujours ce qui pèse, ce qui est là, alors nous sommes vivants, n’est-ce pas, nous nous regardons et nous battons, mais pour quelles raisons ? Je ne sais pas, par les rues je passe, note, parfois photographie, mes vieux yeux pleurent,  mais les ami-e-s, oui, voilà

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1 Comment

    que demander de plus qu’une visite et des roses en plus ? oui

    pour les voeux par la poste j’y tiens toujours (avoir quelques petites traditions) le problème est ma perplexité devant carnet d’adresses (qui est mort, qui a déménagé..)