Pendant le weekend

Sept cinq soixante huit (an II)

 

 

L’orchestre de Nuit Debout a joué sur la place le Boléro à Maurice – tout passe par ça, pourquoi y’a pas de cinéma ? (y’en a mais tellement invisible) de la danse et du théâtre ? Tout (et tout le reste, le cirque, les marionnettes, la poésie la littérature l’architecture tout est là, pourtant…), tout passe par ça pourtant… (en tout cas, c’est Maurice qui doit être content…)(Ravel j’entends)

(tout le reste – cette fin de campagne – la fin de la campagne, c’est la ville, aussi – est assez malodorant, mais ça ne fait que continuer : ce soir, on en saura plus 61/39 FO et WTF) je préfère aller regarder du côté de l’embouchure du Tage il y a là le nouveau quartier de Lisbonne (le parc des Nations – réalisé pour l’expo universelle de 98 peut-être) (c’est ça) (et même si les prix de l’immobilier, des loueurs de chambre ou plus, des hôtels et autres continuent de grimper dans cette capitale du bout de l’Europe, j’aime y aller, et découvrir les Portugais toujours tels qu’en eux-mêmes) ici torse nu un pêcheur à la ligne

(tout au fond de l’image, le pont Vasco-de-Gama qui traverse toute la perspective, gauche cadre un hôtel de luxe en forme de voile paraît-il – bof la chambre à 245 e) là ce couple qui balade la/le môme short bras nus l’été, vivement,

toujours sur cette espèce de jetée, on aperçoit les deux espèces de tours qui marquent le centre commercial et l’arrêt du métro, et aussi le téléphérique qui ne sert à rien (sinon parcourir d’un peu haut le nouveau quartier – j’aime l’idée qu’il ne serve à rien, j’ai moins aimé, si je me souviens bien, le tarif pratiqué…)

cent ou cent-cinquante drapeaux sur leur hampe, au fond le terminus du métro, les deux espèces de tours (je me souviens qu’elles n’étaient pas alors habitées -en 2009, c’est l’année où, sur la banquette du train qui nous menait à Sintra on a découvert un journal gratuit dont la une était une unique photo de Mickaël Jackson, décédé…)

et complètement à l’ouest, Belém, le pont du 25 avril qui disparaît dans la lumière, le Tage qui va se fondre dans l’océan, dans le contrechamp (l’usine de ciment posée là…), et le type qui pêche le matin, soleil levant…

On y retournera. quand bien même…

(le contrechamp, allez

ou plus tard, dans la journée, si tu veux

on y resterait des heures…) 

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3 Comments

    beau à l’horizon ce Lisbonne que n’ai pas connu
    (je réalise que j’ai visité deux villes aimées juste avant que – il y a déjà longtemps – elles se fassent belles pour un de ces grands trucs (Barcelone, et Lisbonne)

  • « Nuit Debout » (et même couché) : oui, oublier la « lettre ouverte » d’un de ses initiateurs à Macron… mais ne parlons pas de politique, c’est interdit aujourd’hui sur Internet jusqu’à 20 heures.

    Il vaut mieux revoir des photos robotisées (tiens, il faudrait aller faire virtuellement un tour au Vénézuela !), là-bas tout est calme, luxe et pauvreté.

    À plus… ++++

    20:00… la pendule décompte…

  • @Dominique Hasselmann : (tu parles de la lettre de François Ruffin ? pas si mal…) maintenant, je viens de voir 66.06 pour le nouveau président élu, il n’y a plus qu’à se battre… Merci du commentaire
    @brigetoun : Barcelone aussi est une jolie ville (c’est son orientation qui m’égare, moi, heureusmeent, on y trouve une grande Diagonale… Merci à vous