Pendant le weekend

Sept six cent neuf (an II)

 

« il existe près des écluses/un bas quartier de bohémiens/dont la belle jeunesse s’use/à démêler le tien du mien

en bande on s’y rend en voiture/ordinairement au mois d’août/ils disent la bonne aventure/pour des piments et du vin doux

on passe la nuit claire à boire/on danse en frappant dans ses mains/on n’a guère le temps de le croire/il fait grand jour et c’est demain

on revient d’une seule traite/gais sans un sou vaguement gris/avec des fleurs plein les charrettes/son destin dans la paume écrit… »

(et puis « elle avait la marche légère/et des longues jambes de faon/j’aimais déjà les étrangères quand j’étais un petit enfant« )

Hier portant des fleurs à TNPPI

« à chaque fois tout recommence/toute musique me séduit/et la plus banale romance/m’est l’éternelle poésie

nous avions joué de notre âme/un long jour une courte nuit/et au matin bonsoir madame/l’amour s’en va avec la pluie…. »

(essuyé quatre averses quand même) il existe dans l’entrée de l’immeuble où elle habite, à gauche dans un coin vers l’un des deux ascenseurs, une sorte de petite niche qui fait penser à celle qu’on trouve dans les hôtels qui vantent les produits du cru

ornée en son fond d’une glace d’un miroir (autoportrait au bouquet, filtré « sunscreen » dit la boite) (ce narcissisme béat et complaisant qu’on trouve un peu partout, la marque de quoi, au juste ? on y sacrifie mais est-ce pour marquer et remarquer sur nous le passage du temps ? j’en doute un peu…) (en tout cas on aperçoit dans la poche du sujet un livre « La république du lion, histoire de Venise » d’Alvise Zorzi)) (déclaré les impôts, fait des tris des corrections des tris et des corrections) trop difficile de dormir, la pluie tombe, froid de gueux et dans la cantine un journal où on tombe sur cette image

où est indiqué « 1972 tournage du premier James Bond » ‘(qui n’était évidemment premier que pour cette blonde incarnation (qu’il repose en paix) : on lui a coupé le pied droit sur l’image, le journalisme ne respecte rien) mais aussi tout en bas, je viens de le découvrir « Invanhoe en 1958-59 » et j’ai vaguement le souvenir d’avoir vu ça dans le poste en effet (les séries d’alors, « les incorruptibles » « destination danger » puis plus tard david vincent et « les envahisseurs » ensuite on a cessé, 1969 je crois)

 

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3 Comments

    oh Ivanhoe ! mais alors il a été un de mes premiers amours…. et je ne l’avais même pas reconnu ensuite (à vrai dire je n’ai pas vu les James Bond, mais il y avait les journaux)

  • « Les Incorruptibles », Eliot Ness (et ensuite le superbe remake au cinéma…), maintenant on a les Inrockuptibles…

    Belle photo « filtrée » !

  • @brigetoun : pas vraiment un souvenir impérissable non plus hein… :°))
    @Dominique Hasselmann : merci ! (Robert Stack tu te souviens ?)