Pendant le weekend

660-18/12/17

 

 

on avait été la veille dans ce bar complètement pourri du 9 rue Bergère je crois bien (on n’ira plus)

au mur se tenaient ces petits parpaings comme on aime les voir à Lisbonne (sur le sol, pas en déco du mur stuveux), le bar était d’obédience brésilienne, avec les prix éhontés pratiqués dans Paris, le soir, avec quelques mini bougies plantes grasses livres épars comme on fait maintenant (la seule excuse c’est que nous étions le quinze) ah bah… catastrophe mais plus tard (ah non, le lendemain) le film serait bien (« Un homme intègre », Iran, Mohammad Rassoulof 2017) quoi qu’on se demande comment de tels films peuvent être produits dans une république islamique (une scène qui rappelle, dans un autre contexte, le magnifique « Sacrifice » (Andreï Tarkovski, 1986) : avec les incendies, j’ai quelques traumatismes à présent) -à voir.

En revenant on s’est arrêté dans un restaurant sri-lankais de la rue Louis-Blanc (dix huit euros pour deux plats, l’un d’agneau l’autre de boeuf, riz et légumes, une merveille)

en passant par la gare, une espèce de débauche d’électrcité

forcée sur la lumière, j’ai enlevé le flash pourtant (des pensées toujours dans ces cas-là pour les gens qui vivent non loin de Fessenheim, ou d’une centrale nucléaire, d’autres pour ceux des environs de Bure et sa couche géologique profonde, des manifestations contre l’implantation de celle de Creys-Malville en 1977, et des témoignages recueilli par Svetlana Alexïevitch puisque la veille, enfin l’heure n’est pas à la joie ni à la tendresse -dommage, c’est ce qu’on aime)

un homme au « volant » de l’Eurostar lit

puis le lendemain (hier donc) avec A, E. M. et G. on a  partagé un café en passant par là

le soir au ciné (on a réussi à découvrir un réseau encore plus pourri de pub que celui du coin – ici mk2 à gerber- il s’agit de celui des écrans parisiens (six salles à Paris dont l’Arlequin) où quatre écrans de pub font la somme de vingt minutes (deux films annonces stuveux) (en même temps les fauteuils commencent à être pourris aussi (il y a une salle magnifique dans ce cinéma, la 1) (on était dans la 2, pas de bol ni de réduction pour les vieux le week-end, tu comprends aussi) (plus de 60 ans) (il m’avait semblé que cette distribution-là ne possédait pas cette salle-là : je vais me renseigner, j’y avais vu il y a quelques années « La Folie Almeyer » (Chantal Akerman, 2009 – l’un des plus beaux films du monde et de l’univers réunis) donc en 2010 sans doute, et la salle a dû changer de main) (on n’ira plus)  (Sophie Dulac distribution dit la gazette, et allant plus avant on découvre que la sophie en question vient de chez Publicis tu m’as compris) c’est un peu dégueulasse pour un film magnifique : « L’intrusa » (un film italien, tu comprends on va garder le titre – d’autant que l’Intruse est déjà pris (Friedrich Murnau, 1930 (pas vu), plus Alfred Green, 1935 avec Bette Davis (oscar pour son rôle) et Franchot Tone – un peu trop appuyé sur la malédiction, si je me souviens bien)- les affaires quelle pitié et quelle honte) (Léonardo di Constanzo, 2017) –  rôle magnifique pour Raffaella Giordano – à ne pas manquer. 

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2 Comments

    connaissais pas stuveux, vais l’adopter (et le dore ou penser trop souvent)

  • Ah oui, cette boutique des « Jours Pl ssés », comme un leitmotiv…

    Débauche d’électricité (mais moins qu’à Chambord….), cela me rappelle l’usine de « retraitement des déchets nucléaires » de La Hague, un véritable camp de concentration illuminé de nuit a giorno…