Pendant le weekend

12 février 715

 

(je me suis planté dans mon décompte – on n’en est qu’au 714 mars) en sortant (faut travailler, « c’est dur à gagner sa vie« ) (on en reste au 715 pour demain) (série en cours)

(dans quatre mois, je tape les 13 lustres) il ne fait plus si froid, mais l’hiver en garde sous la main (ou le pied) je suppose (si on parle de la pluie et du beau temps, c’est pour oublier le chlore du dictateur, les bombardements de son voisin du même tonneau, sans compter les frasques du peroxydé et de sa suite – la beauté du monde et de ses merveilles et les morts du carnaval en Bolivie) en arrivant (le môme intéressé)

ce type-là reste à l’entrée, encapuché à l’arrière plan, il est souriant (c’est qu’il y a là quelques gallinacées – des poules si tu préfères – qui picorent et vivent là pour être admirées et apporter une espèce de supplément d’âme à un environnement minéral bétonné fer verre)  (un appel téléphonique à apap qui « pour la première fois est parti avant la fin d’un concert de jazz tellement c’était nul » – mazette…)

il porte au bras un sound system qui déverse sur le pékin une musique marquée au coin du disco (tu te souviens, le disco ?Abba et compagnie, le bazar mais hier, il donnait du Queen) (vaguement, le sentiment qu’il n’est là que le dimanche…) il sourit encore et chante quelques mots (pas certain que ce soit de l’anglais, il connaît les paroles – à l’oreille – et la musique, il se dandine un peu) porte des lunettes de soleil (peut-être bien polarisées) animateur ou gentil organisateur autoproclamé

c’est sans doute ce qui fait que le môme en est tout retourné

 

en tout cas réponse du Maitron, qu’on remercie et mise en place de la réponse (nom de code Elie) (le 15 courant – comme on dit – au plus tard)

 

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2 Comments

    tout est allusif… mais le retournement final est bien vu !

  • si allusif que suis un peu perdue, oie que je suis
    mais ici aussi un peu moins froid, rameaux qui rosissent le bout des branches, mais rafales un peu aigres pour rappeler que ce n’est pas encore ça
    une timide poussée de vie