Pendant le weekend

20 août 903

 

 

je ne sais plus exactement, mais il me semble que j’avais relevé dans « La grosse galette » (John dos Passos, 1936 – The big money) (cette lecture remonte aux années quatre vingt, peut-être avant) cette espèce de proverbe « la chance ne frappe qu’une fois à la porte de la jeunesse » parfaitement étazunienne (en lecture, ces temps-ci entre autres « le gang des rêves » Lucio Di Fulvio : pas si mal, mais industriel – et sadique) et j’y pensai lors de la prise de ces images – c’est à Stal ce matin

le monde passait ou s’arrêtait

deux noires en noir, et un blanc en blanc (il allait, à n’en pas douter, à l’enterrement d’une de ses connaissances au Père Lachaise)

si on en comprend l’attache, merci de m’informer – j’allais à la réception d’un matelas et d’un sommier pour une amie (en vacances sur d’autres continents) et voilà le travail (opérons par rapprochement successifs)

il faisait gris sur Paris, je pensais encore à ces nord et est de l’atelier

pas la moindre idée d ce qu’entreprenait ce type, là-haut, mais n’importe on avance, on marche on se tournera demain vers l’est ou l’ouest – à moins qu’on ne s’empare du sud – on verra bien –

Paris au mois d’août.

 

au cinéma « Une pluie sans fin » (Dong Yue, 2018) genre film noir, héros triste désabusé (on notera peut-être que son patronyme, au héros, se réduit à Yu – qu’il traduit, au début, par « vestige » puis à peine plus loin par « inutile »…)  mais coup de cinéma dès l’entrée – le type se retourne et on retourne dix ans en arrière, j’adore – un peu long, probablement, beaucoup de pluie pour rien dirait-on, le dynamitage d’une usine, magnifique, une poursuite d’un même tonneau (magnifique) et une histoire d’amour assez sympathique – deux heures dans une Chine d’il y a peut-être dix ans…

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