Pendant le weekend

26 septembre 940

 

 

rien n’oblige non plus à compter et comptabiliser les jours depuis lesquels cette loi scélérate a été promulguée ou contre laquelle on a tenté de lutter, ça fait une sorte de passe-temps

un peu comme la marche, sous le soleil de l’après midi – j’ai vaguement cru voir Guy Jamet dans ce bar

deux gouttes d’eau, je lis et marche, cherche du travail et me fais du souci, sang d’encre et dentisterie, cataclysme et gouttes d’eau

(en dédicace à brigetoun) (y’a pas de raison) c’est en passant sur l’avenue de la République il me semble, et puis voilà tout, se retrouver au soir en haut de la rue, continuer à divaguer, essayer de comprendre comment et en quoi le travail m’est de quelque chose, se tordre les boyaux et au court-bouillon avoir sa rate, rentrer préparer à manger, lire, rire, vivre

jour 8 Barry Lyndon (Stanley Kubrick, 1975)

jour 9 Huit et demi (le plus beau film du monde et de tout l’univers) (Frederico Fellini, 1963)

et pour le jour 10, je ne sais pas encore (un Fuller ou un Renoir ou un du môme Carné) (j’irai sans doute jusque 12)

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3 Comments

    bien belle photo finale et bien d’accord sur les deux films 🙂
    suis venu à bout du 45 hier (ça sent la sueur ou enfin presque) – vais pouvoir vous lire dans l’après midi

  • Cette voiture de police renversée, j’en ai photographié quelques-une sur mon blog, elles mènent au torticolis et, pourquoi pas, à l’ambulance…

    Films : la légende « Barry Lyndon » se trouve curieusement sous la photo de l’enseigne « Boucherie halal », mais après tout, ce n’est qu’une question de convention ! 🙂

  • @Dominique Hasselmann: oui, je m’en suis souvenu, et c’est une sorte de dédicace
    @brigetoun : j’ai choisi le jour se lève du môme… (encore merci)