Pendant le weekend

6 janvier 1043

 

 

j’ai acheté hier ou avant-hier un exemplaire papier du journal – il m’en a coûté 2.8 quand même – je ne sais pas bien qui peut s’offrir un journal à ce prix-là d’autant que les marges nettes vont grossir les dividendes des actionnaires et que personne n’est dupe sur la loyauté envers eux de leurs subordonnés – je tente de m’informer autrement – j’ai vu un petit film centré sur le travail d’un photographe qui vient de disparaître – Jean Revillard – et j’ai pris quelques images de lui

parce que j’y ai trouvé des actes sans doute imparfaits mais aussi éthiquement fondés

51 ans, crise cardiaque, des images et des mots

mais aussi à cause de cet esprit disons d’aventure qui le motivait – je ne sais pas, la mort brutale d’un inconnu qui s’oppose à l’envie de vivre, de parfaire son art, quelque chose qu’il faut cultiver je suppose, une espèce d’humanité et de désir de montrer quelque chose de beau aussi – la photographie sans doute – et ici, longtemps j’ai suivi l’autre avion (ici c’est le 1, les pérégrinations du 2 sont là résumées) une sorte de coup que je marque

in mémoriam donc (deux gilets jaunes pour la route, tout autant)

à la télé « Public enemies »(Michael Mann, 2008) policier assez idiot (n’importe : bourré d’erreurs et d’à peu-près historiques) (mise en scène tape-à-l’oeil comme les aime MM) qui dépeint quand même un J.E Hoover assez abject et un John Dillinger plutôt sympathique – et la chanson « Bye bye Blackbird » en héritage

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1 Comment

    Bel hommage à un inconnu et belle photo captée de cet avion « solaire » à l’esthétique incomparable…

    J.E. Hoover : une mine, dommage qu’en France on ne trouve pas un tel personnage de films dans nos différents gouvernements (Castaner fait vraiment amateur). 🙂