Pendant le weekend

15-6 février 1081-2

 

 

non, mais fait beau – de l’autobus, cette image du ciel de Paris

je suis fatigué, les ans qui s’accumulent, les hivers, les froids, les erreurs aussi, et les manques, les espoirs déçus peut-être – il y a des choses qu’on ne contrôle pas : il y avait un type qui disait : « on ne fait pas ce qu’on peut, on fait ce qu’on veut », il devait être suffisamment jeune pour ça – j’en suis fatigué, et je ne fais que ce que je peux – demain j’irais conduire ma fille à Roissy – demain elle s’en ira – elles s’en vont, les âges aussi, et les ans, et le temps lui aussi qui glisse et se perd – hier café en haut de la rue de Rennes, et croisé ce petit métier

hier soir dans le poste Jane E. Atwood, magnifique amie, qu’est-ce que c’est un(e) photographe ? trop bien…

et je continue ailleurs, par ailleurs, je continue – Bernard l’Hermite sans doute – je ne sais pas ce que je fais, comme on sait – c’était Antonio Lobo Antunes qui disait « moi je ne sais pas ce qu’il y a dans (mon) ce livre, moi je l’ai écrit, c’est vous qui le lisez » – je ne sais pas, je fais – j’entame ma quatrième année de poème express chez monsieur Suel (dit Lulu)

une usine du côté de Muncie Illinois, une étape du tour virtuel du pays des rêves

au séminaire Matthieu Letourneux avec la relation du fictif et du factuel (compliqué mais pour les images, de la théorie et la mise en perspective de l’univers sériel dans celui des productions culturels de masse)

 

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1 Comment

    Le type dans sa nacelle, ça donne une idée de cambriolage tranquille en plein jour (plus besoin de ça pour le cinéma, les drones suffisent)… 🙂