Pendant le weekend

14 mars 1108

saleté de cauchemar – voilà trois heures vingt, et la 10 qui décrit quelqu’un relatant la présence de l’écrivain (c’est un bien grand mot) dans une espèce de chambre d’hôtel – location au bord de la mer – le type était en peignoir quand je lui ai apporté un paquet de cigarettes – c’est que je suis barman au Neptune – cocktails et heures heureuses, parfois quand je suis seul dans cette salle qui donne sur la promenade, je mets Amalia Rodrigues ou Césaria Evora pour me souvenir du pays…

le matin, rive droite du Tage

je suis fatigué des ruses éculées de la haine du travail – je suis fatigué et je sors – je continue, ne t’inquiète pas, mais je suis très fatigué – je me souviens de la valise que préparait Pereira avant d’aller justement là, non loin, se baigner avant d’entrer en clinique pour perdre du poids – c’était sous Salazar – la guerre faisait rage pratiquement partout sur le monde – j’ai vaguement regardé : si elle n’est pas mondiale, elle est quand même un peu partout – cette image qui vient du Canada

du côté de Portland

parce que c’est joli, sans doute, ce soleil voilé

et cette autre Boa Vista, Cap Vert

au ciné (place pour voir Ragtime gagnée) The death and life of John F. Donavan (Ma vie avec John F. Donavan, Xavier Dolan – 2018) (le type a trente ans dans une semaine) souvent de mêmes turpitudes, émotions si on veut, pas si manqué que le dit la chronique (Susan Sarandon magique)

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2 Comments

    Merci de nous faire voyager à l’œil (Boeing a de la concurrence !)… 🙂

  • et même si internet c’est loin d’être neutre, l’avion est tout de même un peu plus néfaste pour la lutte contre détérioration climatique
    (quelles que soient les difficultés ou non de la vie au Cap Vert c’est sacrément beau)