Pendant le weekend

Lundi 9 septembre 1183

 

 

 

petit à petit les choses se posent – le train de nuit a eu deux heures de retard (« ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson » disait le poète)

les souvenirs (le Paris-Toulon de juillet 61) les choses à faire (27 septembre à travailler; les administrations, loyers, cartes mises à jour, courriers de tous poils et le reste sans compter ce qu’on oublie)

des choses à faire encore (appeler, essayer, trouver, lire et chercher) (un passage à Milan : déplorable) (un autre à Livourne : magnifique) (les villes ne sont que ce qu’on en fait) (« la bonne nouvelle » comme on dit de nos jours c’est que ce fumier de salvini s’est tiré une balle dans le pied – rien à voir avec Milan, mais quand même) on était en Italie et quelles merveilles ce furent

« j’voudrais pas crever » c’était un titre d’un livre de Boris Vian (avant d’avoir connu les chiens noirs du Mexique…) – on a des images qui restent (des carnets de voyages à produire), et des volontés d’en finir avec les travers – la volonté même plurielle suffit-elle ? je ne crois pas – ce n’est pas que la fin des vacances soit tellement cruelle (elle l’est, certes) mais c’est surtout qu’il faudrait qu’elles ne finissent jamais (écrire, oublier, se souvenir – revenus les trois séjours à la Croix-Valmer – le débarquement, DE Lattre DE Tassigny DE corvée DE chiottes DEman riait mon père) – on repartira, oui, on repartira (ici, la qualité des verts au jardin)

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2 Comments

    il riait bien votre père

  • Enfin de retour ! Les vacances interminables, merci Macron (vu hier Blanquer à la télé disant qu’il ne toucherait pas aux vacances d’été – scolaires – durant ce quinquennat, promesse notée).

    Milan : ville dont le charme secret ne s’apprécie que si l’on y passe quelques jours et non quelques heures !

    Mais la Toscane est belle et tremble sous août…

    La blague sur De Lattre, je la connaissais (je crois même que c’est mon cousin germain, général en retraite, qui me l’avait apprise…).

    Bien, ici, pas de Salvini mais deux petits clowns s’affrontant pour la mairie de Paris : on n’a pas fini d’assister au théâtre de Guignol sans aller au jardin du Luxembourg ! 🙂