Pendant le weekend

B2TS Caulaincourt 2

 

 

(il y a l’urgence du moment, pléthore toujours de blessés, de sang versé, de haine et de relents de racisme – toujours, partout – mais il faut rire contre ces faits – trop difficile, oui, mais rire quand même – on s’écharpe dans les soirées entre amis, quelle catastrophe – clivé, tel est le monde et il n’y aurait que la parole pour réduire cette cassure : le monde et l’État s’emploient à la dévaloriser et le mensonge est l’uniforme des puissants – on met des écrivains en prison : des gens meurent qui ne demandent qu’à vivre pourtant mais non…) de petites images collées sur les murs de la ville

sans autre prétention que de la rendre plus belle

indistinctement (la main qui tient la hanche, oui – le pied gauche derrière le mollet, oui aussi – l’amour peut-être)

le sourire oui, sûrement – plus sûrement que la rancune ou la haine – même s’il, est dans l’ombre

la couleur de la peau, la courbure du vêtement, la teinte des écharpes ton sur ton, les dessins au cou – peu importe, il vaudrait mieux en rire

ça ne se peut guère – « cassé piétiné brisé nié oublié » disait le poète – garder la joie au cœur, orner, donner rendre beau

des gens qu’on aime.

 

Merci à B2TS.
Bon dimanche

Share

2 Comments

    L’ombre a voulu rajouter sa patte « retouche » aux photos : le soleil ne respecte rien ! 🙂

  • et sur certaine de jolies marques d’humour qui sont tout de même si salutaires