Pendant le weekend

1310 14 janvier 2020

 

 

en cherchant pour l’atelier des images qui ne serviront qu’à me faire une idée de cette foule dont s’inspirera le texte – si j’y arrive jamais (libération de Tunis 13 mai 1943) – j’ai visionné deux « films » l’un produit par l’institut national de l’audiovisuel (sans doute quelque actualité du jour)

les palmiers, le drapeau du royaume uni, l’étazunien plus un autre, peut-être un français – et l’autre plus panégyrique par l’établissement des armées

l’attitude des hommes et les drapeaux – mais il faut regarder la foule (les regards caméra,les sourires, les gestes) (les lunettes de soleil)

le bonheur de la fin de la guerre probablement (ça ne peut plus être le 13 évidemment)

la parade

le palmier bien sûr le cheval évidemment

certainement surjoué pour les besoin du film – mais aussi cette image (je ne sais plus où je l’ai pêchée, peu importe – un site pédagogique je crois bien) – qui a la qualité de la prise de vue spontanée (il me semble bien)

elle pourrait être là, derrière ce type si souriant, si heureux – je suis reparti vers Paris, voir le lieu où vivrait ensuite (dans les années 45-50) son frère

j’ignore quel étage, j’ignore s’il s’agit de la réalité – mais face au fleuve, les quais, Jean Nicot église américaine c’est certain – enfin dans mon fantasme qui est étayé par les dires de mes proches d’alors – maintenant c’est plus ardu, ils sont tous morts – et en contrechamp, le buste d’Habib

au format carré – il ne se ressemble guère, il lui manque son fez- ici il est plus crédible

à part ça, chute  au coin Lafayette bataille de stal – en allant au séminaire – mes clés perdues mais rendues par une jeune femme souriante (un type qui tombe est toujours amusant) – le bras, le coude, le genou droit choqués – j’ai renoncé à rallier Censier, pris un 26 qui passait pour me reposer – sale nuit – saisir quand même – ça va passer (mais quatrième chute en quelques mois, je dois faire attention et cesser de faire le jeune homme) – et pour finir cette jolie image du pont de Grenelle pour une statue de la Liberté qui regarde vers l’ouest (dedicated à Olivier H. et à S.)

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2 Comments

    oh faites attention ! dit la petite vieille branlante
    La lumière qui vient de l’intérieur sur ces visages et si c’est surjoué le dernier, qui ne l’est pas, est encore plus éclatant
    Beau sujet pour la foule

  • Il est vraiment rare d’apercevoir un fez même dans certains quartiers de Paris. Bientôt ce sera devenu un objet d’antiquité.

    Il est vrai qu’il n’est pas plus prudent de porter un casque de scooter par ces temps de « croche-pied à l’éthique », comme a osé le dire hier notre ministre de l’Intérieur, philosophant à la petite semelle (ou au gant) à clous.