Pendant le weekend

1311 15 janvier 2020

 

je regardais ces documentaires de Mosco Levi Boucault – au sujet de l’enlèvement d’Aldo Moro et de son assassinat – et puis j’ai pensé à ces histoires d’écritures dont je parlais hier – je suis allé marcher – je suis passé par le mur qui n’a pas changé, par la banque où officiait une accorte et plutôt sympathique employée (de la brigade de remplacement : je l’ai déjà vue ailleurs, je ne suis pas certain qu’elle m’ait reconnu mais ça se peut – la cinquantaine, tu vois le topo ? moi oui) – un établissement où ma mère déposa ma première paye (je n’avais pas le temps d’y passer, j’étais au boulot, nettoyant l’extension avec un balai d’un mètre de large – 2,89 francs l’heure – c’était en juillet soixante neuf, neuf ans après avoir posé le premier pied sur ce continent) (je dirai bien « maudit » mais enfin, ils le sont tous)

image d’Héctor Roberto Chavero Aramburu – l’époque où je l’écoutais, les Andes et l’attirance qu’on en avait – alias AtahualpaYupanqui – plus alors les Andes, l’Amérique du sud, le Pérou… que San Francisco et toute cette chanson impérialiste incluant les quatre garçons dans le vent –

image ALA – on avait aussi (et on aurait aussi plus tard) (aka Antonio Lobo Antunes) de l’empathie pour ce pays, le Portugal (peut-être à cause des chansons d’Amalia qu’on pouvait entendre parfois)

parce que le type au dessus n’écrivait pas encore – il s’y mettra un peu plus tard – et plus tard le cinéma de Glauber Rocha et celui Lino Brocka – et le reste du monde aussi, notamment

ici acteur, Fritz Lang (on reconnait Jack Palance derrière en flou et producteur méprisable ou méprisant) – image de l’auteur, image du film de Jean-Luc Godard, ici capturé par le robot dans le village suisse où il vit

je me suis laissé distraire, je voulais juste poser cette image de Bulle Ogier devant une affiche d’Alain Delon – je n’aime ni l’une ni l’autre, mais a-ce de l’importance ? (a-ce ?) –

dans ou incarnant La Salamandre (Alain Tanner, 1971) surtout à la fin – le cinéma suisse, bouclons la boucle, il faut y aller (le billet de maison[s]témoin sur une chanson, un poème, une injonction…) 

 

Share

3 Comments

    pour la femme de cinquante ans vue ailleurs je vois le topo
    pour le balai je me ravis de voir que les consignes que doivent apprendre les futurs employés après avoir gagné leur CAP (ah la godille pour nettoyer les paliers) sont rédigées en bien meilleur et « relevé » français que beaucoup d’autres leçons (tant qu’à apprendre le français autant qu’il soit correct)
    pour le reste merci du cadeau

  • C’est plaisant de voir cette photo de Godard capturée par une voiture « panoptique » Google (ils ne l’ont bizarrement pas flouté), il s’en amuserait s’il la voyait…

    Bulle Ogier : douceur incarnée, Delon bel héros de Melville (je croyais que tu aimais les deux, en tout cas dans les films qu’il a tournés avec lui). ;-(

  • @brigitte celerier : merci à vous
    @Dominique Hasselmann: l’acteur et le réalisateur me vont (surtout le Cercle Rouge, un peu moins le Samouraï – il y a ici toute une affaire à ce propos) – pour Godard il n’est pas flouté car on ne voit pas son visage (je tiens une photo de ton serviteur par le robot où mon visage apparaît flouté bien que mon geste reste assez clair) – il se peut que ce soit Anne-Marie Miéville qui ouvre la marche…