Pendant le weekend

1470 jeudi

 

 

 

ce n’est même pas une scène – c’est juste un petit moment – il y a cette jeune femme (à la mode, tendance, sans masque) (mais avec casque à musik pour ne pas entendre les abrutis)

il y a ce type à la nouvelle mobilité libidinale (mais en bus, la rue monte grâââve) masqué casquetté intelligence téléphonée en main engageant (ce genre d’attitude à gifler – mais va-t-on aller gifler tous les abrutis ?)

à l’arrière plan, celle-ci qui pourrait être ma grand-mère (ou ma sœur, pourquoi pas ?) (pas mes sœurs vu qu’elle est non masquée, non)

c’est dans le quatre huit entre Manin et place des Fêtes – un jour de juin

– ou dans le six zéro je ne sais plus – l’image à cause de cette dame assise – mauvaise pioche ces jours-ci je fais gaffe – j’avance masqué (il me va à ravir – je respire, je transpire, je hais ce monde – trois mille quatre cent quatre vingt cinquième semaine dessus, rien à sauver – si l’amitié) vu le Chasse-Clou (dont on aperçoit ici le reflet bretonnant

) à la terrasse du Carillon, café rires nouvelles – et

(en prêt) (merci infiniment) adaptation (libre) du roman d’Anna Laura Braghetti (« la nuit » (en fait c’est la lune – mais j’avais pensé « la nuit »pour le titre) est ce que les esprits indiquent au spirit que sont venus consulter le ban et l’arrière ban du gouvernement italien de l’époque, afin de tenter de retrouver le lieu où est retenu prisonnier Aldo Moro – il y a beau temps qu’ils avaient décidé de le laisser crever comme un chien) (on va tenter une chronique) – et cette image pour l’ami de Los Angelès

l’infirmière violentée par la police sur l’esplanade des Invalides a été libérée (Farida, qu’on remercie)

Et des nouvelles de Fariba toujours emprisonnée dans les geôles iraniennes

Cher(e)s ami(e)s de Fariba,
Vous êtes de plus en plus nombreux à me demander des nouvelles de Fariba. Malheureusement, nous n’avons pas de nouveautés à vous annoncer, juste les dernières nouvelles reçues à travers sa famille.
Fariba est toujours dans le quartier des femmes de la prison d’Evin. Après la période active du virus où de nombreuses détenues avaient été provisoirement libérées et où Fariba n’avait plus que 17 autres compagnes d’infortune, elles sont à nouveau 30 ensemble. Ce n’est certainement pas une bonne nouvelle dans l’état actuel des choses puisque la pandémie n’est pas éteinte en Iran, même s’il semble que Téhéran ne fasse plus partie des provinces les plus touchées.
Après une période psychologiquement difficile juste après sa condamnation à six ans d’emprisonnement, Fariba va mieux même si elle est évidemment très affectée par le fait que rien ne se passe, et si elle attend l’appel (qui devrait venir d’ici 3 mois environ) sans grand espoir. Elle s’occupe à la lecture et désormais aussi à la réalisation de tableaux composés de chutes de cuir et de bois.
Alors que la période estivale approche, nous ne l’oublions pas. Le 9 juillet, cela fera 400 jours que Fariba est en prison. A partir de cette date, nous posterons chaque jours l’un des témoignages que nous avons reçus le 5 juin dernier sur le combat de Fariba pour la liberté scientifique afin de lui exprimer notre solidarité et de rappeler aux autorités françaises et iraniennes, comme à nos sociétés, que nous restons plus que jamais à ses côtés dans son combat.
Merci encore à vous tous.
Amicalement
Béatrice pour le comité
Pour ne pas l’oublier.
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2 Comments

    Fariba qui subit et subira plus que Farida (sans même un pavé)

  • Il y avait longtemps que le Carillon n’avait pas résonné à nos oreilles… Mais il a gagné de l’espace, Ionesco serait content !!! 😉