Pendant le weekend

1611 Jeudi 5 Novembre 2020

 

 

 

(on attend encore) (on a compris quand même que machin allait gagner) (on apprend des histoires, elles inventent toujours des fantasmes – phantasmes est plus joli – elles sont toujours recommencées et dure le suspens) il fait beau il fait froid

il nous faut avancer (quelques  projets – reprise d’Aldo – le #20 et dernier – le 2 des îles numériques du CLAN – le journal reclus comme disait Élisée le géographe – les feuilletons divers) – un chèque envoyé au comité de soutien de Vincenzo Vecchi tiré sur le compte de la sasu qui est morte il y a près de cinq ans (acte manqué sans doute) (tellement con : j’en refais un immédiatement) mais hier la cour d’appel d’Angers a statué qu’il ne pouvait être renvoyé en Italie (victoire !) – le travail (un gentil mot de AdMF) et des nouvelles de Mathilde du CLAN – « un séjour à Grignan » ça fait un beau titre (bon repos) – les amis les enfants les téléphones et les messages – la voiture récalcitrante – les mots et le reste (ahahah)) j’apprends par une autre amie (Anne du CLAN pour tout dire) qu’une de mes/nos amies repose ici

la paix, s’il te plaît – oui, la paix – je mets « Hors saison » je passe à autre chose (les gens qu’on aime sont toujours à nos côtés) – ma mère détestait qu’on lui fête son anniversaire (pas de cadeau rien, on n’en parle même pas) (étrange hein ? alors ces jours comme aujourd’hui – il n’y en a qu’un par an – je l’appelais au téléphone pour lui « alors comment ça va? » – je me souviens de la voir balancer sa savate sur la télé quand un sale type y passait (fucking ponia ou d’autres godillots du même acabit) « et dire (disait-elle) qu’il y a une femme qui est folle de lui » elle riait et aller allumer sa gitane dans la cuisine – elle est de 26, ça lui en aurait fait quatre-vingt quatorze (elle aurait détesté ça) – il fait beau

on aime le bonheur, c’est comme ça l’humanité – et puis les guerres et les flots de sang… non mais je continue

 

 

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1 Comment

    oui, on est humain, on aime le bonheur (et tout autant la paix)
    on est ainsi, malgré tout