Pendant le weekend

1717 Mardi 23 Février 2021 (Oublier Paris #96)

 

 

 

 

sont-ce vacances ? certes – mais pas pour ((c)MS) l’employé aux écritures (et aux images) qui, sur les pas de Pierre Ménard (alias le Président) suit les déambulations de son journal (vidéographié) du regard fort probablement en sa semaine zéro quatre  de l’an vingt-et-un du siècle (en tout cas en fin de film), propose ceci (images sensiblement cadrées de la même manière)

a) (lire petit a) (hommage au grand Jacques, tordu du cigare)* vide

(*) on trouvera une illustration de cette torsion de cigare en fin de développement
puis b) (lire petit b) fréquentée

puis c) deux fois (le personnage un se cache derrière la pompe à essence deux)

(car passe et le monde et le temps) d) les voici ensemble

e) en une espèce de ballet (la seconde seule)

Or donc, l’officine distributrice (contre monnaie sonnante trébuchante, ou chèque – peut-être – ou paiement électronique en bleu, or noir ou autre) de liquide inflammable (vaporisé ou pas) propre à se faire mouvoir en ville (ou ailleurs) les véhicules automoteurs y ayant recours a, chez le rédacteur, éveillé un écho (du temps lointain où il la fréquentait – indiscutablement au siècle dernier) : j’ai cependant cessé de m’y fournir vu les prix rédhibitoires pratiqués (je vais place du col fab à la standard oil si je ne me fournis pas ailleurs qu’à Babylone intra muros – ce que, le plus souvent, je parviens à réaliser). Je ne suis pas uniquement rédacteur ici, je suis aussi illustrateur, et donc je m’amuse, je passe le temps dans ma prison maxé tel le concombre. Alors, sont-ce vacances ? Certes. Rétrospective antichronologique (le lecteur observateur (ainsi que la lectrice observatrice, soyons clair)  est invité(e) à jouer au jeu des erreurs.
Ici donc 1 (petit 1), les deux mêmes pompes en mars 2020

(on peut remarquer que personne n’est apparemment maxé : nous ne disposions pas de ce colifichet, à ce moment par la grâce de son excellence Salomon (sans doute roi en ces (et ses) matières professionnelles) lequel serinait à qui voulait l’entendre l’inutilité, l ‘inefficacité, la stérile et inopérante utilisation du dispositif (on a tenté le même cadrage, mais parfois cela s’avère compliqué et difficultueux) – (non, mais on va oublier ?)

Petit 2), en date de juin 2019

belle et propre et bleue (terrasse du restaurant voisin). Petit trois (3) mars 2019 (fallait ôter le PROVOK gris et rouge)

et petit trois bis re-mars 2019 (afin de renseigner le tarif essence) (ah oui,quand même – on ne vend que du 98 et du gazole) (ou ne vendait)

je m’y arrêtait parfois venant du travail (je sévis porte de la VIllette, je n’y vais plus en auto, jamais). Petit 4 : mai 2014

ne conjecturons pas – les prix valsent – le soleil donne, c’est le matin, c’est joli les ombres, tout ça. Petit 5 : septembre treize

quand même ouverte, cette station de temps à autre … (le restaurant change de main) (on vend aussi de l’huile). Petit six  : avril douze

on vend du gaz aussi (et du bois, qu’on distingue derrière le panneau blanc), on fait aussi dans l’alimentaire (le parasol de toute beauté : ils’agit aussi d’une petite épicerie (on y cède aussi vins et spiritueux – c’était, déjà, une autre époque) (arrière plan : restaurant Gandhigi). Petit sept : mai 2010

un nouveau distributeur de ces liquides inflammables (vaporisés ou pas) mais qui n’a pas, comme on a vu, duré bien longtemps.
Petit huit  (et dernière) : mai 2008

Non, rien.

On aimerait ainsi pouvoir parcourir le temps que la vulgate contemporaine intitule « ancien » mais ici s’arrête l’exploration du robot (sans doute est-ce là qu’il la commençait…) (on apprend à cette occasion, que cette « exploration virtuelle » a été lancée en mai 2007) (on est content de le savoir ? OSEF. Certes).
Avec les compliments du quai de Valmy.

En souvenir de mon Jacquot (et de ses grand A et petit a)

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2 Comments

    Désormais, la descente du quai de Valmy est interdite par Hidalgo pour les voitures depuis le carrefour avec la rue Louis-Blanc.

    On espère que Google tient compte de ces changements, et photographie tous ces merveilleux blocs de béton et cônes orange et blanc destinés aux imparables « mobilités douces » !

    Je pense que Lacan, rue de Lille (s’il prenait une voiture ou un taxi), aurait apprécié l’inconscient qui préside à ce « plan de circulation » dont le seul but est d’interdire totalement l’automobile à Paris – ce qui est le non-dit permanent – et ce qu’apprécient (entre autres) particulièrement les représentants de « SOS Médecins » qui ont déclaré renoncer à venir d’urgence en voiture dans le centre de Paris où il est devenu impossible de stationner…

    Concernant l’essence, je me fournis (en gazole, tant que c’est encore autorisé) uniquement place du Colonel Fabien où un tarif pour prolétaires est en toute logique proposé. 🙂

  • @Dominique Hasselmann : le plan de l’édile est tout à fait conscient – elle garde ainsi un fer au feu (vert) pour l’année prochaine… Merci du passage camarade