Pendant le weekend

1817 Mercredi 2 juin 2021

 

 

 

(je n’ai même pas encore regardé la vidéo que m’a envoyée E. où elle présente ses vœux (et ceux de son institution) aux mécènes d’icelle) j’ai été pris : le studio, le repas – ici l’entrée

le basilic vient de la petite épicerie qui a ouvert dans la rue – le plat d’honneur offert par l’ordure berlu lors du sommet de Gênes (et de tous les autres repas qu’il offrait, dit-on, du temps de sa superbe – il est de 36, ça lui en fait 84) (l’heureux, tout de même, dans cette situation, ou ces dispositions, ou cette condition c’est que la vie s’arrête aussi pour ce genre d’olibrius) une pensée pour Carlo Giuliani mort à 23 ans (il y a vingt ans, les 20 21 et 22 juillet on tuait dans les rues de Gênes) j’ai été pris par un billet témoin/maison (ici CSN&Y en concert à Oakland, fin des années 60, il me semble) (ah non, 13 juillet 1974 – 7 ans plus tard…) (à l’image, de gauche à droite : YNC&S)

il y avait ce documentaire un jour sur David Crosby (ils sont tous encore parmi nous ou divagué-je ? mais non : toujours là) je suis un peu pris par un billet copieux que je prépare, intitulé « tu n’as rien vu à Boshniakovo » (je n’ai que le titre et 50 images) (peut-être demain si dieu veut) (ou plutôt « je n’ai rien vu à Boshnyakovo ») cette image en arrivant à Babylone lundi soir (plus d’une heure pour relier la wtf porte Maillot à la maison)

on est bien accueilli rien à dire – heureusement, le tramway passait par là aussi

j’ai tenté de parler à M. au téléphone mais non (ça viendra) puis à A. (ça a été, oui) puis en finir avec la location de ce studio (mais non, pas encore) un café avec mon frère du côté de Faidherbe coin Montreuil (ce café était tenu, alors, par un aveyronnais bourru et voleur et con, je m’en souviens comme d’hier, Lucienne habitait à cinquante mètres au dessus presque face au billard du coin de la rue Titon (dans cette rue vivait Francis Lacassin, dont B. était le « secrétaire » ou l’assistant – c’est plus contemporain mais c’est la même chose début des années 80) – il y avait dans ces années-là un couple d’enquêteurs-comédiens qui vivait dans cette maison, ces mansardes du sixième gauche cadre, leur répondeur faisait « le monsieur il est pas là et la madame elle est partie faire des courses »)

on enquêtait dans les trains, on allait au cinéma, on en faisait même – ailleurs encore une tentative intitulée « vivre » programmée ici pour mes quatorze lustres (s’ils me sont accordés) – le triste avec ces jours magnifiquement longs c’est qu’ils nous rapprochent indiscutablement, chaque matin, vers ceux qui vont raccourcir – je vais faire du café

 

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4 Comments

    bon le monde est en place… j’étais délicieusement perdue en lisant (enfin pas tout le temps)

  • Vu à Plestins-les-Grèves (Bretagne) sur un mur : « Plestins en grève ».

    Francis Lacassin, directeur, entre autres, de la collection 10/18 puis « Bouquins » (scénariste du Judex de Franju), qui en parle encore (à part toi) ?

    Hier soir, mangé une excellente pizza « en plein air » au Canaletto : foule énorme sur les terrasses près du canal, aucun flic en vue, une sorte de fête plus ou moins inconsciente…

    Un mauvais cauchemar ?

  • Vous vous souvenez que vous étiez venu chez moi raconter vos enquêtes dans les trains ? Beau souvenir de lecture.

  • @brigitte celerier : tutto a posto disent les Italiens…!
    @Dominique Hasselmann : les Breton.nes ont toujours été très spirituels – nous verrons pour les vagues supplémentaires (mais et les vax ???)
    @L’employée aux écritures : Oui,les vases communicants – beau(x) souvenir(s)…